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Treize expositions à voir en régions avant l'été

Article rédigé par Valérie Oddos
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Le programme des expositions de la saison est riche et varié en régions cette saison : peinture avec Caillebotte à Giverny et Modigliani à Villeneuve-d'Ascq, sculpture à la Fondation Maeght, photo avec Jacqueline Salmon à Toulon, art contemporain avec Antoni Tápies à Toulouse ou Jesús Rafael Soto à Rodez. Et l'exposition sur Chagall et la musique s'installe à Nice.

A gauche photo © Staatsgalerie, Stuttgart - A droite © Paris, Comité Caillebotte

Le LaM de Villeneuve-d'Ascq (Nord), conserve dans ses collections 6 peintures, 8 dessins et une sculpture d'Amedeo Modigliani. Autour de ce fonds, le musée réunit une centaine d'œuvres de l'artiste italien, en dialogue avec des œuvres d'art extra-occidental et des œuvres de Constantin Brancusi, Moïse Kisling, Jacques Lipchitz, Pablo Picasso ou Chaïm Soutine. Du 27 février au 5 juin 2016. Ici, Amedeo Modigliani, portrait de Chaïm Soutine, 1915, Staatsgalerie, Stuttgart
 (photo Staatsgalerie, Stuttgart)
Gustave Caillebotte est connu pour ses vues du Paris d'Haussmann. C'est aussi un amoureux des jardins qui a consacré une part importante de son œuvre à leur évocation. Le musée de Giverny présente une centaine de peintures et dessins créés dans la propriété familiale d'Yerres, puis dans la propriété qu'il a acquise en 1881 au Petit Gennevilliers et dont le jardin va prendre une place prédominante dans son œuvre. Du 25 mars au 3 juillet 2016. Ici, Gustave Caillebotte, "Le Jardin potager, Petit Gennevilliers", 1881-1882, Collection particulière
 (Paris, Comité Caillebotte)
Une cinquantaine de pièces d'Antoni Tápies (1923-2012) résumant l'œuvre de l'artiste catalan seront exposées aux Abattoirs, des dessins surréalistes des années 1940 aux grands murs et assemblages de la fin des années 1990, pour montrer comment il a expérimenté sur la matière et inclus l'écriture et la vie quotidienne dans le tableau. Du 11 février au 22 mai 2016. Ici, Antoni Tápies, "Arc de terra, 1978
 (Fundació Antoni Tápies, Barcelona / Vegap, Photographie © Gasull Fotografía, (any edició))
L'autoportrait est un révélateur de la personnalité de son auteur et de son environnement historique et social. Le Musée des Beaux-Arts de Lyon rassemble 130 peintures, dessins, estampes, photographies, sculptures et vidéos, de la Renaissance au XXIe siècle. Des autoportraits de formes diverses, qui peuvent être mis en scènes, utilisés dans des compositions ou simplement allusifs. Cinq thématiques interrogent les grandes typologies de l'autoportrait et leurs évolutions : le regard de l'artiste, l'artiste au travail, l'artiste et ses proches, l'artiste mis en scène, le corps de l'artiste. Du 26 mars au 26 juin 2016. Ici, Louis Janmot, Autoportrait, 1832
 (Lyon MBA – Photo Alain Basset)
A quel moment un portrait photographique devient-il une œuvre d'art ? Le musée Réattu se pose la question en exposant ceux de son fonds photographique. Une sélection qui met en avant les recherches formelles développées par certains photographes autour du portrait. Du 6 février au 5 juin 2016. Ici, Judy Dater (Los Angeles, 1941), "Gwen, portrait d'une jeune femme", 1972, Coll Musée Réattu-Arles, Dépôt des Rencontres, 2002
 (Judy Dater)
"Le nu, l'ivresse et la danse" : le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux se penche sur les bacchantes, omniprésentes dans les créations des artistes du XIXe siècle et du début du XXe, de Pradier à Rodin ou de Berlioz aux ballets russes, où la prêtresse mythique du cortège de Bacchus est souvent revisitée pour se transformer en muse sensuelle des temps modernes. Du 11 février au 23 mai 2016. Ici, André Lhote, "Bacchante", 1912, Bordeaux, musée des Beaux-Arts
 (Bordeaux, Musée des Beaux-Arts / Frédéric Deval)
Une rétrospective de Jesús Rafael Soto (1923-2005), figure de l'art cinétique qui voulait faire bouger Mondrian et faire entrer le spectateur dans son œuvre : 40 œuvres de l'artiste Vénézuélien installé en France, carrés flottants, écritures abstraites, vibrations, cube pénétrables, sont exposées au musée Soulages de Rodez (Aveyron). Jusqu'au 30 avril 2016. Ici, Jesús Rafael Soto, Cube de Paris, 1990
 (archives Soto, photo Beatrice Hatala © Adagp, Paris 2015)
Populaire ou savante, Marc Chagall aimait la musique. Une exposition au musée Chagall de Nice réunit en plus resserré les deux expositions présentées à l'automne à la Cité de la musique à Paris et à la Piscine de Roubaix. Avec des œuvres qui témoignent de ses affinités profondes avec cet art, des tableaux peuplés de musiciens, des costumes et décors pour l'"Oiseau de feu" ou "La Flûte enchantée", et aussi la salle de concert qu'il a voulue pour le musée niçois, avec le clavecin qu'il a peint exprès pour le lieu… Ici, Marc Chagall, "La creation du monde, les quatre premiers jours" (détail), 1971-1972, vitrail du musée national Marc Chagall de Nice
 (Rmn-Grand Palais / Photo Adrien Didierjean © ADAGP, Paris 2016)
Une exposition qui explore la complexité des sentiments que provoque en nous la tourmente des éléments, entre fascination et terreur. La mer déchaînée, les éruptions volcaniques, les montagnes escarpées et les sombres vallées ont été au  XVIIIe siècle les stéréotypes de ce "sublime", selon l'idée du philosophe Edmund Burke, dans la littérature et la peinture romantique. 300 œuvres exposées au Centre Pompidou-Metz interrogent le renouveau de cette notion aujourd'hui.
Du 11 février au 5 septembre 2016. Ici, Ana Medieta, "Siuleta Works in Mexico", 1973-1977
 (The Estate of Ana Medieta Collection, LLC, Courtesy Galerie Lelong, New York)
L'Hôtel des arts de Toulon a demandé à Jacqueline Salmon d'explorer la ville pendant deux ans. Fruit de cette longue résidence, l'exposition de l'Hôtel des arts est une interprétation poétique de Toulon, traversée par les vents et en pleine rénovation. Vues urbaines, fêtes, une centaine de portraits de Toulonnais, arbres dans le vent. Du 30 janvier au 24 avril 2016. Ici, Jacqueline Salmon, "Chalucet, ancien hôpital psychiatrique et futur ensemble culturel", 2015
 (Jacqueline Salmon)
Trois sculpteurs contemporains dialoguent à la Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence. "Qu'est-ce qu'être sculpteur aujourd'hui ?" se demandent le Britannique Richard Deacon, le Chinois Sui Jianguo et le Hollandais Henk Visch. Les regards croisés de trois artistes qui réfléchissent ensemble sur leur pratique depuis plusieurs années et s'autodéfinissent comme "trois hommes dans un bateau". Jusqu'au 13 mars 2016. Ici, vue de l'exposition, œuvre de Ken Visch
 (Photos Roland Michaud, Archives Fondation Maeght © Adagp Paris 2015 © Henk Visch)
Une exposition sur la représentation d'un territoire et sur sa fabrique coloniale, ou comment l'invention cartographique a accompagné la conquête de l'Algérie et sa description. Le Mucem, à Marseille, a réuni pour cela un ensemble de cartes, dessins, peintures, photographies, films, documents historiques et œuvres d'artistes contemporains qui ont arpenté le territoire algérien. Du 20 janvier au 2 mai 2016. Ici, Zineb Sedira, série 1, "Les Terres de mon père", 2015, collection de l'artiste, Courtesy Zineb Sedira et galerie Kamel Mennour, Paris
 (Adagp, Paris 2015)
Le Musée d'art contemporain de Lyon propose la première rétrospective française de Yoko Ono, "l'artiste inconnue la plus célèbre au monde", selon les mots de son célébrissime mari, John Lennon. Sur 3000 m2 et trois étages, des œuvres de 1952 à 2016, son, film, participation, instruction, architecture, environnement, à pratiquer, voir ou entendre. Ici, Yoko Ono, "Walking On Thin Ice", 1981 (extrait du clip du même nom). Photo : Allan Tannenbaum
 (Yoko Ono)

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