Une exposition photo avec des couples homosexuels vandalisée à Bourges
Des photographies de l'exposition Les couples de la République qui met en scène des personnalités connues du grand public et des anonymes, avaient déjà été vandalisées par le passé, à Metz en 2018 ou à Toulouse en 2015.
Des photos de l'exposition Les couples de la République - certaines avec des homosexuels - du photographe Olivier Ciappa ont été vandalisées sur les grilles d'un parc à Bourges, a-t-on appris le 4 juillet. "Je vous confirme qu'il y a eu des actes de vandalisme. L'exposition devait être inaugurée à midi", a indiqué la mairie de Bourges à l'AFP.
Pascal Blanc, qui a qualifié cet acte "d'inacceptable", a annoncé que la ville déposerait plainte. L'exposition, visible depuis le 26 juin, sera bien inaugurée jeudi, a indiqué la mairie. Elle devait initialement se terminer le 7 juillet mais sera prolongée de plusieurs jours. Dans la nuit, treize photos ont été dégradées, et une trentaine en tout sur les 44 exposées depuis le début de l'exposition.
Sur le réseau social Twitter, le photographe de 40 ans a dénoncé ces actes de vandalisme. "J'arrive à Bourges. La société qui était chargée de remettre les photos depuis hier ont prévenu ce (jeudi) matin que les dernières photos ont été détruites cette nuit (...) pas du tout envie qu'on s'habitue à ça", a-t-il écrit.
1/3 J’arrive à Bourges. La société qui était chargée de remettre les photos depuis hier ont prévenu ce matin que les dernières photos ont été détruites cette nuit @MarleneSchiappa @FlesselLaura @verinaze @NBeausson @RebHamptonoff @TristanLopin @Oliviersitruk pic.twitter.com/wOnxpD5ed7
— Olivier Ciappa (@OlivierCiappa) 4 juillet 2019
Sur Facebook, l'association Berry-LGBT "dénonce le climat LGBTphobe que des individus malveillants cherchent à installer" alors que la 3e marche des diversités LGBT du Berry a lieu le 29 juin à Bourges. "Ce ne sont pas des photos qui ont été vandalisées. C'est le droit des personnes LGBT, des couples gays et lesbiens et des familles homoparentales d'être présentes dans l'espace public qui est refusé", a ajouté l'association dans un communiqué.
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