Victor Hugo l’homme qui aimait vraiment les femmes

Jean-Marc Hovasse, chercheur au CNRS et spécialiste d’Hugo souhaitait en organisant cette exposition répondre à ceux qui prêtent au grand homme des aventures par milliers, avec toutes les bonnes ou comédiennes qui passaient à sa portée. "Jamais une femme dans l’entourage de Victor Hugo ne s’est plainte de lui. Il  ne faut pas croire qu’il sautait sur tout ce qui bougeait comme on a pu l’écrire, c’est absurde" explique-t-il.

L’exposition s’attache donc à faire le portait des femmes de la famille, de la mère à la fille, en passant par ses deux grandes rencontres. Adèle Fouchet, camarade de jeu de son enfance qu’il épousera à l’âge de 20 ans, et Juliette Drouet, sa  fidèle  maîtresse. "Il ne réussissait pas à quitter les femmes qu’il avait aimées. C’est une constante pendant toute sa vie, il faut une catastrophe pour qu’il se sépare d’une femme qu’il a connue" dit encore Jean-Marc Hovasse.

Reportage : Aline Blinski, F. Buridant, M. Bensmaïl

L’exposition évoque aussi les prises de positions de l'écrivain pour les droits des femmes, et quelques exemples de correspondances.

Les  citations de Victor Hugo montrent  son intérêt pour les femmes avec quelques ambiguïtés.

“On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime.”

"Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme."

“Les femmes aiment fort à sauver qui les perd.”

“Ce génie particulier de la femme qui comprend l'homme mieux que l'homme ne se comprend.”

"Je pense des femmes comme Vauban des citadelles : toutes sont faites pour être prises. toute la question est dans le nombre de jours de tranchées."

"Les femmes de Victor Hugo"  jusqu'au 27 septembre 2015.
140 Grande rue à Besançon
03 81 41 53 65 ou 03 81 87 85 35

Pour l'anecdote, La maison natale de Victor Hugo est située sur la place où sont nés Charles Nodier et les frères Lumière, et où vécut Gustave Courbet