Vincent Sardon, ex dessinateur de presse autoproclamé Tampographe
Sardon a la réputation d’avoir un caractère bien trempé et une certaine liberté de ton. Pour s’en convaincre il suffit de se rendre sur la page d’accueil de son blog et ce petit avertissement aux artistes qui auraient l’indélicatesse de lui commander un tampon : "Le Tampographe ne fabrique jamais de tampons sur commande. Il n'aime pas les artistes, il s'intéresse pas à leur travail, il n'a aucune curiosité pour les merdes qu'ils produisent généralement, s'il pouvait il les emploierait volontiers à goudronner les routes, curer les fossés, vider les poubelles ou creuser le canal Seine-Volga."
Le ton est donné. Voici d’ailleurs ce que Sardon affichait sur la vitrine de sa galerie parisienne cet été, lassé de voir défiler toutes sortes de personnages flairant le bon filon avec ces tampons. Sardon a préféré interdire les visites de son atelier.
Un atelier dans lequel on découvre l’impressionnant travail et la complexité de la fabrication de ces tampons en caoutchouc. Des reconstitutions de rues, des insectes, des masques, ou des personnages, avec un ou plusieurs tampons permettant ainsi de réaliser des images à deux voire quatre couleurs.
Mais le produit phare de Vincent Sardon c’est le tampon injurieux. Des insultes bien de chez nous, joliment appelées "Vulgarités françaises", mais aussi d’ailleurs avec la version "English vulgarities" ou des coffrets de tampons d’injures et d’insultes japonaises, québécoises, bruxelloises et même trotskistes…
Le Tampographe Sardon à la Galerie Tampographique
4 rue du Repos, 75020 Paris
Ouvert tous les samedis de 11h à 19h
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