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Angoulême: Harambat, Bleys, Alfred, 3 invitations au voyage en BD
Jean Harambat, Olivier Bleys et Alfred. Trois auteurs de bandes dessinées comme autant d'invitations au voyage. Ils nous transportent tour à tour dans leurs univers vers des territoires lointains. Ils quitteront leur base aquitaine pour participer au 40e festival d'Angoulême qui débute ce jeudi.
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"Ulysse" de Jean Harambat est né d'un séjour en Grèce. Olivier Bleys qui a déjà fait le tour du monde à pieds, s'inspire d'une expédition en Sibérie pour sa prochaine histoire. Quant à Alfred, après avoir passé 3 ans à Venise, il a choisi l'Italie comme décor de son dernier album. Ces trois auteurs de BD nous proposent de voir le monde à travers leur regard.
Parcourir le monde et en tirer une histoire, un album. C'est ce que fait Titouan Lamazou avec ses carnets de voyage Ce travail s'apparente à ce que l'on appel parfois la BD reportages même si ces trois auteurs aquitains ne revendiquent pas le genre. Reste que Jean Harambat est pourtant journaliste. La BD reportage
Les Américains l’appellent "comics journalism" ou "graphic journalism".
Autrefois, l’expression désignait les spécialistes, les critiques de bandes dessinées.
Depuis une vingtaine d’années, elle s’applique à une nouvelle tribu de reporters qui ont troqué le clavier, l’appareil photo, le micro ou la caméra pour les crayons, les stylos et les encres.
La BD reportage a ses héros internationaux : Art Spiegelman, le génie graphique de « Maus », qui nous emmène dans l’enfer des souris déportées et des chats bourreaux d’Auschwitz, et Joe Sacco, ce Maltais vivant aux Etats-Unis, a publié avec un grand succès ses reportages puissants et engagés, de la Palestine à la Bosnie.
En France, c'est Guy Delisle qui représente le mieux cet art. Il a d'ailleurs fait une série de ses voyages. A chaque album correspond un pays. Riad Sattouf est aussi un maitre du genre. Il scrute le monde à la manière d'un ethnologue. D'autres dessinateurs inscrive leur biographie dans la description historique et politique de leur pays, tels l’Iranienne Marjane Satrapi avec "Persépolis" ou le Russe Nikolai Maslov avec "Une jeunesse soviétique" et "Les Fils d’Octobre".
Parcourir le monde et en tirer une histoire, un album. C'est ce que fait Titouan Lamazou avec ses carnets de voyage Ce travail s'apparente à ce que l'on appel parfois la BD reportages même si ces trois auteurs aquitains ne revendiquent pas le genre. Reste que Jean Harambat est pourtant journaliste. La BD reportage
Les Américains l’appellent "comics journalism" ou "graphic journalism".
Autrefois, l’expression désignait les spécialistes, les critiques de bandes dessinées.
Depuis une vingtaine d’années, elle s’applique à une nouvelle tribu de reporters qui ont troqué le clavier, l’appareil photo, le micro ou la caméra pour les crayons, les stylos et les encres.
La BD reportage a ses héros internationaux : Art Spiegelman, le génie graphique de « Maus », qui nous emmène dans l’enfer des souris déportées et des chats bourreaux d’Auschwitz, et Joe Sacco, ce Maltais vivant aux Etats-Unis, a publié avec un grand succès ses reportages puissants et engagés, de la Palestine à la Bosnie.
En France, c'est Guy Delisle qui représente le mieux cet art. Il a d'ailleurs fait une série de ses voyages. A chaque album correspond un pays. Riad Sattouf est aussi un maitre du genre. Il scrute le monde à la manière d'un ethnologue. D'autres dessinateurs inscrive leur biographie dans la description historique et politique de leur pays, tels l’Iranienne Marjane Satrapi avec "Persépolis" ou le Russe Nikolai Maslov avec "Une jeunesse soviétique" et "Les Fils d’Octobre".
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