"Art Invisible" : la BD montre ses ficelles au Musée de l'Imprimerie de Lyon
Pourquoi l'art invisible en bande dessinée ? Illustrateur, professeur de scénario et secrétaire de "Lyon BD Festival", Jean-Christophe Deveney explique l'invisible à partir de l’ellipse, fondamentale dans une bande dessinée : "Ça fonctionne autant sur ce qu’on voit dans les cases, dans les textes que sur ce qu’on ne voit pas. C'est-à-dire les ellipses, le petit temps, l’intervalle de blanc qu’il y a entre chaque case. En fait, la bande dessinée c’est cet équilibre permanent entre ce que l’on montre et ce que l’on suggère, et que le lecteur va recréer mentalement. C'est ce qui va donner l’impression que ça bouge une bande dessinée".
Reportage : France 3 Grand Lyon - E. Phily / I. Gonzalez / L. Cortial
Déambulation entre les planches, mais aussi animations ludiques. L’exposition propose des jeux pour apprendre à manipuler les cases et les storyboards. S’initier, mais aussi redécouvrir les classiques du 9ème art. Car la bande dessinée c’est un art éclectique, inspiré par plusieurs courants européens, américains, mais aussi asiatiques.
"Aujourd’hui on a un style très synthétique qui est un peu de tout ça. On expose notamment Baru, L’Autoroute du Soleil, qui est le premier travail d’auteur-illustrateur français édité au Japon sous forme de manga. Il représente bien le côté synthétique des travaux d’aujourd’hui."
Mélanger les genres, adapter son style au propos, c’est tout l’art qui est mis à l’honneur dans cette exposition, un avant-goût du "Lyon BD Festival", qui se tiendra du 1 au 30 juin, avec des journées spéciales les 9, 10 et 11 juin, au cœur de la capitale des Gaules.
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