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À Angoulême, le musée de la BD atteint des records d’affluence historiques

C’est une saison estivale exceptionnelle pour la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême. Le musée a attiré près de 20 000 visiteurs. Du jamais vu à cette période de l’année.

Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Le musée de la BD d'Angoulême a accueilli 32% de visiteurs en plus, cet été, par rapport à l'année dernière à la même époque.  (C. Landais / France Télévisions)

Les visiteurs sont très nombreux à avoir déambulé, entre juin et fin août, dans les allées du musée de la BD d’Angoulême. 19 745 très exactement. Soit 32% de hausse par rapport à l’été 2020, qui avait pourtant déjà été un bon cru.

Record historique de fréquentation du musée de la BD d'Angoulême
Record historique de fréquentation du musée de la BD d'Angoulême Record historique de fréquentation du musée de la BD d'Angoulême

Le musée n’a donc apparemment pas souffert du pass sanitaire, contrairement à d’autres lieux culturels. Beaucoup de touristes  - 62% des visiteurs - ont profité d’un passage dans la région pour découvrir les expositions proposées. Parmi eux, 17% de Franciliens. Le musée a aussi accueilli de nombreux primo visiteurs, près d’un tiers. De bons chiffres attribués à l’envie du public de retrouver le chemin des expositions après des mois de confinement.

"Il y avait une certaine frustration par rapport à cette situation sanitaire qui n’avait pas permis de voir un certain nombre d’opérations", explique Pierre Lungheretti, directeur général de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (CIBDI).

Des expositions locomotives

Les visiteurs se sont pressés pour voir les expositions phares qui étaient programmées de longue date, comme Picasso et la bande dessinée et Kubuni, les bandes dessinées d’Afrique.s. Elles ont toutes les deux généré, cet été, un trafic important de visiteurs. Une bonne nouvelle pour les artistes africains dont les œuvres sont exposées.

"On ne peut être qu’heureux qu’il y ait eu un succès, que le public ait pu découvrir quelques planches", se réjouit le Tchadien Adjim Dangaar. "Ça permet de voir la production africaine avec un regard différent", ajoute Gaspard N’Jock, auteur camerounais de bande dessinée. Les deux expositions sont encore visibles : Kubuni jusqu’au 26 septembre et Picasso jusqu’au 2 janvier 2022. De quoi attirer de nombreux nouveaux visiteurs.   

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