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Le secteur de la bande dessinée est en pleine croissance
Alors que sort le 37e album des aventures d'Astérix, "Astérix et la Transitalique" le 19 octobre, un rapport du Syndicat national de l'édition (SNE) démontre que les ventes de BD se portent à merveille. Le secteur a connu, selon le rapport, un taux de croissance de 20% au cours des dix dernières années.
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Premier signe de ce dynamisme , "Astérix et la Transitalique", qui sort le 19 octobre, sera édité à plus de 5 millions d'exemplaires, dont 2 millions en français. Avant Astérix, il y a eu Titeuf dont le 15e album, publié fin août, a été tiré à 550.000 exemplaires ou encore Largo Winch (350.000 exemplaires), Le Chat (300.000), Corto Maltese (250.000). D'ici la fin de l'année, d'autres "locomotives" sont attendues en librairie dont la suite du Chat du rabbin (100.000 exemplaires prévus), les Tuniques bleues (110.000), les Cahiers d'Esther (100.000), les Vieux fourneaux (200.000) et Lou! (320.000).
8,4 millions de lecteurs français de bande dessinée
Aujourd'hui, 8,4 millions de Français achètent de la BD, soit 15,5% de la population âgée de plus de 10 ans, indique le rapport du SNE. Le secteur de la BD se situe au 3e rang de l'édition française (derrière la littérature générale et l'édition jeunesse) avec 14% de parts de marché. L'étude du SNE montre également que l'acheteur de BD est relativement jeune (41 ans en moyenne contre 44 ans pour un acheteur de littérature générale), féminin (53% des acheteurs de BD sont des femmes) et appartient plutôt aux catégories socio-professionnels supérieures.
Si la BD franco-belge (Astérix, Lucky Luke, Corto Maltese...) attire encore le plus grand nombre d'acheteurs (près de 7 millions), l'étude relève que l'achat de mangas (environ 5 millions d'acheteurs) se renforce régulièrement.
La BD se vend aussi à l'étranger
Et le secteur s'exporte assez bien, se félicite Guy Delcourt, patron des éditions Delcourt et président du groupe BD au sein de SNE, interrogé lors de la récente Foire du livre de Francfort. "La BD est le deuxième secteur de l'édition en terme de nombre de contrats signés pour les ventes à l'étranger", fait-il remarquer. Mais, si en nombre la BD francophone cartonne, le chiffre d'affaires ne suit pas. "En chiffre d'affaires, il faut bien reconnaître que le principal marché, et de loin, de la BD francophone c'est la France elle-même", souligne Guy Delcourt. Seule exception à cette règle, Astérix. La BD se vend quasiment aussi bien en France qu'en Allemagne.
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