Pour sa réouverture, la Cité de la BD d'Angoulême prolonge les expos Calvo et Trondheim
Depuis le 19 mai, la Cité internationale de la bande dessinée est à nouveau ouverte au public. Pour l'occasion, les expositions consacrées à Lewis Trondheim et Calvo sont prolongées.
Des musées en France, il en existe beaucoup mais il n'y a qu'un endroit entièrement consacré à la bande dessinée. C'est la Cité de la BD à Angoulême. Pour les amateurs de 9e art, c'est the place to be ! Sa réouverture après deux mois et demi de fermeture est donc un soulagement pour tous.
Les 1 300 m² de collection permanente sont accessibles en tenant compte des mesures sanitaires en vigueur. Le port du masque est conseillé mais on ne vous refusera pas l'entrée si vous n'en portez pas ! Par contre, il est préférable de réserver en ligne, pour déterminer un horaire bien précis, car la jauge a été fixée à 60 visiteurs présents en même temps sur le site.
Vive les prolongations !
La bonne nouvelle, c'est que les deux expositions temporaires qui devaient s'achever en mai sont prolongées.
L'une est consacrée au très prolifique Lewis Trondheim qui décrocha en 2006 le Grand Prix de la ville d'Angoulême. Cent cinquante originaux (planches, illustrations, carnets) sont présentés dans un parcours scénographié autour d'une dizaines de thématiques, de l'apprentissage du dessin (Trondheim est autodidacte) à son travail pour la BD jeunesse en passant par Lapinot, son personnage fétiche.
Le visiteur pourra s'amuser à chercher les dessins et les commentaires que Lewis Trondheim a ajoutés dans les marges et les interstices de l'accrochage dans les derniers jours du montage de l'expo.
Calvo, un maître de la fable
L'autre exposition temporaire à ne pas manquer, c'est celle consacrée à Calvo, Edmond-François de son prénom (1892-1957). Son nom ne dit peut-être rien aux jeunes générations car il est un peu tombé dans l'oubli. Et pourtant, cet illustrateur et auteur de bande dessinée est considéré comme un pilier du 9e art français.
Sa particularité ? Calvo a revisité la technique de la fable animalière pour parler de la société contemporaine. Parmi les oeuvres majeures de cet autodidacte dont la carrière a "décollé" quand il avait 46 ans - et qui fut un temps caricaturiste au Canard Enchaîné -, La Bête est morte !, un album publié en 1944 qui raconte la Seconde guerre mondiale sous forme de satire animalière.
Ces deux expositions passionnantes sont prolongées jusqu'en janvier 2021.
Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Quai de la Charente, 16000 Angoulême
Tél : 05 45 38 65 65
Réservation en ligne conseillée mais pas obligatoire
ouvert du mardi dimanche de 14 à 18h
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