Brésil : le port d'Urca, un ilot de magie dans la chaleur de Rio
Aux premières lueurs du jour, quand Rio de Janeiro (Brésil) se réveille, c’est le moment pour les pêcheurs d'Urca de rentrer au port, après une nuit au large. Raphaël Ferreira Batista pêche depuis son enfance, une passion devenue son métier. Il a dépensé plus de 2 000 euros, une fortune au Brésil, pour avoir une place dans ce petit port bucolique. Il ne comporte qu’une centaine d’embarcations. "On perd notre place seulement à notre mort. Ou alors il faut vouloir vendre son bateau à quelqu’un d’autre", explique-t-il.
Des peintres et des hippocampes
De jour comme de nuit, il propose des sorties aux pêcheurs amateurs, un marché plus lucratif que la pêche traditionnelle. Au fil des années, les petits bateaux de pêcheurs ont laissé la place à de plus grandes embarcations destinées au tourisme. Pour certains, le port d’Urca fait également office de chantier naval.
En 1922, lors de l'exposition universelle et des Jeux sud-américains, une piscine carrée a été construite à Urca, devenue depuis "patrimoine classé" de la ville de Rio. Surplombée par le Pain de sucre et le Christ Rédempteur, la carte postale inspire les peintres. À deux pas de là, deux biologistes plongent une fois par mois pour étudier une espèce menacée d’extinction qui a fait son retour : l’hippocampe.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
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