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Budget : à l'heure des arbitrages, Rima Abdul-Malak assure qu'elle ne "touchera pas" aux crédits alloués au Pass culture

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Article rédigé par franceinfo
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La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak s'est exprimée sur franceinfo ce mercredi 6 septembre. Elle a rappelé l'importance du Pass Culture et se dit "fière" de cette "dépense publique".

La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, assure qu'elle ne "touchera pas" aux crédits alloués au Pass culture, alors que le gouvernement planche sur le budget 2024, qui sera annoncé "fin septembre". "C'est un investissement pour le ministère de la Culture de 200 millions d'euros, mais qui touche 3,2 millions de jeunes", souligne-t-elle mercredi 6 septembre sur franceinfo.

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Au vu du résultat, "honnêtement, ce n'est pas une dépense si élevée", affirme-t-elle, statistique à l'appui : "300 000 livres différents ont été achetés sur le Pass culture", explique-t-elle, et "pas que des mangas". D'autre part, "4 millions et demi de places [de cinéma] ont été prises par les jeunes sur le Pass culture l'année dernière".

Elle se dit même "fière" de cette "dépense publique", en dépit des critiques de la Cour des comptes. Dans un rapport, l'institution souligne "l’échec du modèle économique pressenti" pour le Pass culture "qui devait permettre d’associer des financements privés à hauteur de 80 % et publics à hauteur de 20 %". Cet "échec" a "conduit l’État à assumer finalement seul la charge de cette politique", peut-on également lire.

Les économies se feront ailleurs que sur le Pass culture

"Il y a un travail qui sera fait à l'avenir pour développer plus le mécénat", concède Rima Abdul-Malak, mais les pistes d'économies sont bel et bien ailleurs, selon elle. "J'ai fait des propositions de réduction sur mes crédits d'investissements [du ministère de la Culture]" comme "le décalage de certains chantiers", indique-t-elle, sans plus de précisions.

Elle refuse, en revanche, de toucher aux crédits de fonctionnement de son ministère. "Ils sont de 4,2 milliards d'euros, hors audiovisuel public", précise-t-elle, et "ce sont des crédits indispensables, aujourd'hui, pour poursuivre notre politique d'éducation artistique, de soutien aux artistes, de soutien au cinéma et de soutien aux salles".

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