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24e Festival Biarritz-Amérique latine, fenêtre sur le cinéma latino
Pendant six jours et six nuits comme chaque année en septembre, Biarritz va vivre au rythme du cinéma latino-américain. Un cinéma chatoyant, baroque et souvent tragique mais méconnu en France. Dans le jury, Bernard Lavilliers et Sophie Duez.
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Reportage : S. Deschamps, E. Galerne et G. Haristoy
C’est un film guatémaltèque qui a ouvert le 24e festival Biarritz-Amérique latine : "Ixcanul – volcan" d’un jeune réalisateur Jayro Bustamente, qui retrace le destin tragique d’une jeune fille maya. "Une histoire très régionale, explique Jayro Bustamente, mais en même temps extrêmement universelle sur la non-égalité des femmes vis à vis des hommes". Le film sortira sur les écrans français le 25 novembre.
Pendant une semaine, les jurés vont visionner 10 longs métrages et 11 documentaires, de quoi découvrir pour beaucoup les dessous d’un continent en ébullition politique et sociale.
Dans le jury long métrage, Bernard Lavilliers dont on dit qu’il est l’un des meilleurs ambassadeurs de cette culture latino. "Je ne sais pas si je suis le meilleur", réplique-t-il amusé, "mais j’aime la littérature, le cinéma, la musique et la peinture d’Amérique latine". "C’est une fenêtre qui s’ouvre sur le monde, parfois sur un monde qu’on ne connait pas" ajoute Sophie Duez, autre membre du jury longs-métrages.
C’est justement l’intérêt de ce festival que de faire découvrir, au moins au public présent, ce cinéma mal connu en France où il n’est pas distribué mais dont le système de production reste néanmoins original. Là-bas les auteurs sont le plus souvent à la fois producteurs, réalisateurs et distributeurs.
Aux côtés de films longs métrages, le public peut assister à la projection de documentaires comme "Opération Correa" que Pierre Carles a consacré au président équatorien Rafael Correa. Le réalisateur, dans le droit fil de sa démarche, dénonce le silence des grands média français sur ces politiques "que l’on peut qualifier de progressistes actuellement au pouvoir en Amérique latine. On essaie avec ces films de faire entendre d’autres sons de cloche" explique-t-il.
Dans le jury long métrage, Bernard Lavilliers dont on dit qu’il est l’un des meilleurs ambassadeurs de cette culture latino. "Je ne sais pas si je suis le meilleur", réplique-t-il amusé, "mais j’aime la littérature, le cinéma, la musique et la peinture d’Amérique latine". "C’est une fenêtre qui s’ouvre sur le monde, parfois sur un monde qu’on ne connait pas" ajoute Sophie Duez, autre membre du jury longs-métrages.
C’est justement l’intérêt de ce festival que de faire découvrir, au moins au public présent, ce cinéma mal connu en France où il n’est pas distribué mais dont le système de production reste néanmoins original. Là-bas les auteurs sont le plus souvent à la fois producteurs, réalisateurs et distributeurs.
L’Equateur à l’honneur
Reportage : A. Irosbehere / E. Clerc / R. Violet Une dizaine de films représentent cette année l’Equateur, petit pays d’un peu moins de 15 millions d’habitants. Comme la plupart des pays d’Amérique latine, l’Equateur n‘a pas une production cinématographique abondante. Dans les années 80-90, il ne produisait qu’un film tous les cinq ans. Depuis 2007, la politique culturelle ayant changé, cette production a augmenté, en particulier grâce à des coproductions avec des pays européens. Ce qui offre aussi à ces films une exposition et une distribution qui font défaut à tout le cinéma latino-américain.Aux côtés de films longs métrages, le public peut assister à la projection de documentaires comme "Opération Correa" que Pierre Carles a consacré au président équatorien Rafael Correa. Le réalisateur, dans le droit fil de sa démarche, dénonce le silence des grands média français sur ces politiques "que l’on peut qualifier de progressistes actuellement au pouvoir en Amérique latine. On essaie avec ces films de faire entendre d’autres sons de cloche" explique-t-il.
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