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29e FIFF de Namur : "Terre battue", Stéphane Demoustier produit par les frères Dardenne

Le festival International du Film francophone de Namur s'achève demain. Les festivaliers pourront découvrir vendredi "Terre Battue", un film du réalisateur nordiste Stéphane Demoustier, produit par les frères Dardenne, qui sortira en salles juste avant Noël.
Article rédigé par franceinfo - Christelle Massin (à Namur)
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Olivier Gourmet et Charles Merienne dans "Terre Battue"
 (Les Films Velvet)

Dans la famille Demoustier, je demande… le frère ! On connaît bien Anaïs la comédienne (de Pascale Ferran à François Ozon, tout le monde la veut !). On connaît moins son frère Stéphane, producteur et réalisateur de courts métrages.

Avec "Terre battue", qui clôture ce vendredi le Festival International du Film Francophone de Namur (sortie nationale en France le 17 décembre), Stéphane Demoustier signe son premier long métrage dont il a également écrit le scénario.

Jérôme (Olivier Gourmet) et Laura (Valéria Bruni-Tedeschi) vivent à Villeneuve d'Ascq, ils ont un fils unique Ugo, 11 ans, qui joue au tennis et veut devenir champion. Pour Jérôme, les choses se gâtent dès les premières minutes. Après vingt années dans la grande distribution chez Devianne, au revoir Monsieur, c'est par ici la sortie, le manager se retrouve au chômage.

Toujours ancré dans le quotidien (c'est lui qui conduit désormais son fils au tennis) mais au bord du précipice dans sa tête, le père n'a pas l'esprit de compétition développé par le petit Ugo. Le réalisateur qui fut très jeune champion de Ligue dans le Nord, tisse avec habileté le portrait de famille et pose ces questions en filigrane : un fils peut-il s'élever alors qu'un père s'effondre au même moment ?
  (Les Films Velvet)
Une noirceur et une sécheresse d'effets qui ont sans doute séduit les producteurs, les frères Dardenne, pour ce film tourné en Belgique et dans la métropole lilloise. Sur la terre battue, terre de domination qui préfigure la société et le monde du travail, la caméra se rapproche toujours un peu plus des jeunes joueurs et de leur rage de marquer le point.
  (Les Films Velvet)
L'intrigue se resserre autour d'un dernier match décisif, qui doit départager deux enfants. Ugo ira très loin, trop loin, pour décrocher une place et jouer à Roland Garros. Il avait dit à son père : "Si je gagne, tu ne te retrouveras pas tout seul..."

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