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Vidéo En Thaïlande, le combat d'une ancienne miss pour défendre la liberté des femmes

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En Thailande, le hashtag #Donttellmehowtodress lancé pour défendre la liberté des femmes.
En Thaïlande, le hashtag #Donttellmehowtodress lancé pour défendre la liberté des femmes En Thailande, le hashtag #Donttellmehowtodress lancé pour défendre la liberté des femmes. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le séisme #MeToo n’en finit pas de faire des répliques. Cette fois-ci, c’est en Thaïlande qu’un nouveau hashtag a émergé. #Donttellmehowtodress a été créé par une ancienne reine de beauté locale afin de défendre la liberté des femmes. 

a a touché une corde sensible en moi et il fallait que je dise quelque chose." Face aux agressions sexuelles subies par les femmes, l’ancienne mannequin thaïlandaise Cindy Sirinya Bishop a décidé de lancer le hashtag #Donttellmehowtodress ("Ne me dis pas comment m’habiller"). 

Un article révoltant

À l’origine du hashtag, une agression sexuelle dont a été victime l’ancienne reine de beauté, pendant la fête annuelle de Songkan. "Je portais un large t-shirt et un jean trois-quart. Et ça m’est quand même arrivé, comme à 60 % des femmes, à cette période, qui sont harcelées et agressées", déplore Cindy Sirinya Bishop.

Outre cette agression, un article paru dans la presse thaïlandaise l’a particulièrement révoltée. "Certaines autorités locales ont conseillé aux femmes de ne pas être trop sexy ou trop découvertes afin d’éviter les agressions sexuelles", raconte-t-elle. 

Une alternative à #MeToo

Si le mouvement #MeToo, initié à la suite de l’affaire Weinstein, n’a pas pris en Thaïlande, ce n’est pas le cas du hashtag #Donttellmehowtodress. "Si vous connaissez les Thaïlandais et leur culture, vous savez que nous ne sommes pas du genre à pointer du doigt quelqu’un en particulier", explique encore l’animatrice télé. Pour elle, ce hashtag est un moyen de s’intégrer progressivement au mouvement global #MeToo. 

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