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Agnès Varda part sur les routes avec JR pour son prochain documentaire

Le film qui s'intitule provisoirement "Visages, visages" conduira la réalisatrice de "Les Glaneurs et glaneuses" (2000), bientôt 88 ans, et l'artiste aux célèbres fresques photographiques, 33 ans, sur les routes de France en quête de rencontres spontanées ou organisées.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
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Agnès Varda va faire son prochain documentaire avec JR
 (A gauche, photo Ginies / SIPA - A droite, photo Citizenside / Anthony Deperraz / AFP)

Le prochain long métrage d'Agnès Varda sera un documentaire sur la rencontre et la mémoire qu'elle va coréaliser avec l'artiste de street art JR, dont le tournage doit commencer fin mars, indique un communiqué jeudi de la chaîne Arte qui le produit.
Ils voyageront en voiture et dans le camion spécial de JR, loin des grandes villes où il sévit d'habitude, en vue de "combiner leurs deux façons d'aller vers les autres", selon le communiqué.
              
L'idée qu'ils se font de ce voyage ressemble à celle des forains : il sera marqué d'étapes dans les villages, où ils se rapprocheront des habitants, artisans, bergers, ouvriers, leur tireront le portrait s'ils le veulent bien et les exposeront en grand sur les murs, souligne Arte.

Agnès Varda veut "capter encore des images de visages"     

C'est Agnès Varda qui s'approche des gens, JR lui agrandit leurs portraits qu'il transforme en immenses collages photographiques.
              
La photographe, réalisatrice et plasticienne âgée de 87 ans souhaite "capter encore des images de visages avant que sa mémoire ne les oublie". Cette figure de la Nouvelle vague a vu l'ensemble de son œuvre (une trentaine de films, de fiction et documentaires) récompensée en 2002 par le prix René Clair de l'Académie française et une palme d'honneur à Cannes en 2015.
 
L'artiste français JR, 33 ans, a collé ses portraits géants sur les murs de la planète, qu'il appelle "la plus grande galerie d'art" au monde. Un travail qui, dit-il, "mêle l'art, l'action, traite d'engagement, de liberté, d'identité et de limite". Il a commencé en 2001 avec un appareil photo trouvé, dit-il, dans le métro. Il fait maintenant ses portraits dans son camion photographique.
 

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