Mort d'Alain Delon : les adieux d’un monument du cinéma
En 2019, le tapis rouge de Cannes (Alpes-Maritimes) lui était déroulé. Et pour cause, Alain Delon a écrit pendant plus de 60 ans l’une des plus belles pages du cinéma français. Il a même reçu une Palme d’or pour l’ensemble de sa carrière, remise par sa fille Anouchka. Ému aux larmes, il faisait déjà ses adieux au public. « Et maintenant je sais que ce qui est difficile, c’est de partir, mais je ne partirai pas sans vous remercier », assurait-il lors de son discours, la voix tremblante d’émotion.
Une filmographie riche
Oublié des récompenses malgré une filmographie de plus de 80 films, sa carrière commence en 1957 avec un petit rôle dans le film Quand la femme s’en mêle, avec lequel la France découvre sa gueule d’ange.
Le mythe est en marche et son succès sera boosté par la rencontre avec le cinéaste René Clément dans le film Plein Soleil en 1960. Alain Delon devient au fil du temps un acteur que tout le monde s’arrache. Peu à peu, il acquiert une double image : celle d’un sex-symbol et d’un homme d’action, comme dans Le Samouraï, réalisé par Jean-Pierre Melville en 1967.
Il tournera même aux côtés de son plus grand rival au box-office : Jean-Paul Belmondo dans Borsalino. L’acteur fera ses adieux au cinéma en 2008 dans le rôle de César dans le film Astérix aux Jeux Olympiques.
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