Mort d’Alain Delon : Baptiste Vignol, le biographe de l’acteur, revient sur son jeu instinctif

La première chose qui vient à l’esprit lorsque l’on parle d’Alain Delon, c’est sa beauté, son regard magnétique. Visconti disait de lui que son visage avait été sculpté par Botticelli. “Sa beauté était incontestable. Elle était diabolique dans Plein Soleil, elle était christique dans Rocco, elle était érotique dans La Piscine, sauvage dans Les Aventuriers….”, explique Baptiste Vignol. Une palette de beautés et de jeux également.

“Une sobriété qu’il désirait”

Autodidacte, Alain Delon était “tout en sobriété. D’un côté, on a eu pendant vingt ans le boum badaboum de Jean-Paul Belmondo qui s’agitait et le faisait avec merveille. De l’autre côté, on avait une sobriété éblouissante d’Alain Delon. Une sobriété qu’il désirait”, compare le biographe.