Alec Baldwin veut quitter New York et la vie publique
"Good-bye, public life", tel est le titre de la tribune signée par Alec Baldwin, et disponible en ligne (en anglais) sur le site Vulture. Il y déclare qu'il ne peut "plus vivre à New York", une ville qui a évolué pour le pire, selon lui.
"Je vais probablement devoir quitter New York. Je ne peux plus vivre à New York. Tout ce que je détestais à Los Angeles, je commence à en rêver. L.A est un endroit où vous vivez derrière des grilles, vous montez dans une voiture, votre interaction avec le public est minimale. Je détestais ça. Mais New York a changé, Manhattan est comme Beverly Hills. Et l'âme de New York est partie à Brooklyn."
Après 30 ans de carrière (à la télévision, au théâtre, au cinéma), Alec Baldwin, qui était à l'affiche du dernier Woody Allen, "Blue Jasmine", annonce donc qu'il entend dire "au revoir à la vie publique" et explique : "Après avoir été acteur (...), j'ai plongé dans le show business où vous recherchez seulement l'approbation de l'audience, que vous la méritiez ou pas. Je pense que je veux redevenir acteur", ajoute la star du feuilleton "30 Rock".
"Je me sens amer, misanthrope"
Né le 3 avril 1958 à Massapequa (Etat de New York), Alec Baldwin, qui habite à Greenwich village à Manhattan, revient sur une année 2013 "assez affreuse", s'il fait abstraction de la naissance de sa fille Carmen, qu'il a eue avec sa nouvelle épouse Hilaria, 30 ans. "Je me sens amer, sur la défensive, plus misanthrope que je ne pourrais l'admettre."
En juin 2013, Baldwin avait tenu des propos homophobes contre un journaliste qui avait affirmé que son épouse tweetait durant les obsèques de l'acteur James Gandolfini. Et en novembre, il avait perdu son émission sur la chaîne de télévision MSNBC après avoir, encore, insulté et poursuivi un paparazzi qui traquait Hilaria et leur bébé devant chez eux. Il explique à propos de ce paparazzi qu'il avait suivi son épouse et s'était amusé de l'avoir vue chuter et se blesser à la jambe.
"J'ai été accusé à tort"
"J'ai été accusé à tort", plaide Alec Baldwin, qui insiste qu'il n'est pas homophobe, même si "le monde le voit ainsi maintenant". Et il en profite pour régler ses comptes avec MSNBC, critiquant sèchement plusieurs de ses présentateurs. "Je n'ai pas changé. Mais la vie publique, oui." Il confie ainsi : "Aujourd'hui, j'abhorre et je méprise les médias à un point que je ne croyais pas possible."
Il reconnaît qu'il n'aurait pas dû réagir comme il l'a fait dans certaines situations. Mais il dénonce une ville où les photographes sont devenus des "prédateurs", regrettant l'époque où la ville laissait les gens -célébrités comprises- poliment vivre dans l'anonymat.
Et à l'heure de Twitter, si vous faite la moindre erreur, "son écho dans le monde digital dure pour toujours", déplore encore l'acteur, qui avait envisagé à une époque de se présenter à l'élection de maire de New York, ville où il s'est installé en 1979.
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