Après un démarrage record aux États-Unis, "La Belle et la Bête" de Disney sort en salles en France

C'est tout simplement le meilleur démarrage dans les salles de cinéma, pour un mois de mars, aux États-Unis. Sorti le 17 mars dernier, le film La Belle et la Bête des studios Disney, a rapporté 170 millions de dollars de recettes en trois jours, ce qui en fait au passage, le septième meilleur démarrage d'un film au cinéma, en Amérique du Nord. De quoi rentabiliser les 300 millions de dollars investis pour le réaliser. Il sort demain, mercredi 22 mars, dans les salles françaises.

Le premier personnage homosexuel dans un Disney

En reprenant le célèbre conte, dont les adaptations vont du dessin animé au chef d'oeuvre de Jean Cocteau (sorti en 1946), Walt Disney s'assurait déjà de ratisser large. Ajoutez à cela Emma Watson, l'actrice britannique, rendue célèbre par la saga Harry Potter, dans le rôle de Belle, et le résultat est assuré. Mais cette adaptation est également marquée par une petite révolution : Disney y dévoile le premier personnage homosexuel de son histoire. En découvrant ainsi que Le Fou a un faible pour le chevalier Gaston qui, lui, déborde de testostérone, c'est une partie de l'Amérique qui a applaudi. Enfin, le roi du dessin animé reconnaît la diversité. Sincère ou pas, la démarche est bonne pour la promotion du film. Mais pas partout. En Russie, La Belle et la Bête a été interdit aux moins de 16 ans. En Malaisie, la scène jugée comme un "moment gay" a été censurée.

Une Belle avec du caractère, une Bête pas convaincante

En dehors de la polémique, le film, il faut le reconnaître, est bien réalisé, visuellement efficace et donne de la Belle, une image moderne de jeune fille au caractère bien trempé. Quant à la Bête, son apparence numérique n'est pas très convaincante. Jean Marais qui l'incarnait chez Cocteau reste inoubliable. Autre bémol : qui dit film Disney, dit film musical. La bande-son est réussie, mais aussi épuisante par son volume et son omniprésence.