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Vidéo Thierry Frémaux raconte son amitié avec Bertrand Tavernier

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Le délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux a été interviewé par Brut lors de la 14e édition du Festival Lumière. Une occasion de se souvenir de son amitié avec Bertrand Tavernier, décédé en 2021.
VIDEO. Thierry Frémaux raconte son amitié avec Bertrand Tavernier Le délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux a été interviewé par Brut lors de la 14e édition du Festival Lumière. Une occasion de se souvenir de son amitié avec Bertrand Tavernier, décédé en 2021. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux a été interviewé par Brut lors de la 14e édition du Festival Lumière. Une occasion de se souvenir de son amitié avec Bertrand Tavernier, décédé en 2021.

Ma vie n’aurait pas été la même si ce matin-là je n’étais pas venu avec mon petit magnétophone à bande, pour enregistrer Bertrand Tavernier.” Pour Thierry Frémaux, directeur général du Festival Lumière et délégué général du Festival de Cannes, c’est clair: Bertrand Tavernier a changé sa vie. Il entretenait avec le cinéaste une profonde amitié. Thierry Frémaux a même écrit un livre en hommage à leur relation: Si nous avions su que nous l'aimions tant, nous l'aurions aimé davantage. Au micro de Brut., il se souvient sa rencontre avec le cinéaste, lors du dernier Festival Lumière qui s’est tenu du 15 au 23 octobre 2022.

“C’était une grande gueule du cinéma français”

Il avait d’abord rencontré le cinéaste pour l’interviewer. “Je n’avais pas de stress parce que ce n’est pas ma nature mais j’avais conscience du caractère solennel de ça. Quand on est cinéphile en province, on considère, et toujours d’ailleurs, que les cinéastes sont des genres de héros. Ce sont des gens qui organisent toute une communauté afin de parvenir à faire un film. Et dans cette communauté, il n’y a pas que des artistes, il y a des techniciens, il y a des producteurs. (...) Même moi, je dirige l’Institut Lumière ou le Festival de Cannes mais si ma vie avait été de transporter des copies de films pour les entrepôts de cinémathèques ou déchirer des billets à l’entrée, quand on déchirait encore les billets, ça me serait allé très bien. Je me serais dit : je bosse dans le cinéma.

On était en 1982, il sortait de 'Coup de Torchon', c’était un personnage médiatique, on ne disait pas ça je crois à l’époque. En tout cas, c’était quelqu’un qui faisait constamment des interventions, qui était une grande gueule du cinéma français. Et puis là, on ne s’est plus jamais quittés. Notre amitié a été d’emblée une amitié immanente, jamais théorisée” se souvient-il.

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