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"Caméras libres" : un programme français de soutien pour les cinéastes privés de liberté d'expression dans leurs pays

Un accueil en France "pendant six mois" pour des réalisateurs étrangers à la liberté d'expression muselée : voilà le coeur de "Caméras libres", le projet de soutien annoncé par la ministre de la Culture ce 29 août. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Un écran de caméra filmant une ardoise de réalisateur.  (TOMASZ ZAJDA / EYEEM / EYEEM)

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé le 29 août la création de "Caméras libres", un programme français de soutien aux réalisateurs de cinéma privés de liberté d'expression dans leur pays d'origine. Le programme permettra d'accueillir ces réalisateurs en France "pendant au moins six mois", selon les indications fournies par la ministre sur Europe 1.

"Un accord va être conclu entre la Cité internationale des arts et le CNC (centre nationale du cinéma, ndlr) à la fin du mois pour qu'on lance ce projet, et pour que la France continue d'être cette terre d'accueil des artistes qui ont besoin de s'exprimer librement et de créer librement", a-t-elle dit au micro de Philippe Vandel.

200 000 euros pour la première année

Selon les indications fournies par son cabinet, le programme est destiné "aux cinéastes qui développent un projet de long-métrage (documentaire, fiction ou animation) à vocation internationale". "Il leur propose un accueil de six mois au sein d'une résidence en France, avec une prise en charge complète du déplacement, du séjour et des frais pédagogiques de la résidence", a-t-on ajouté de même source.

Le programme bénéficiera d'une "enveloppe de 200 000 euros pour sa première année, ce qui permettra d'accueillir une dizaine de résidents". Le cinéma français est le cinéma "le plus ouvert sur le monde", s'est félicitée Rima Abdul Malak, en mentionnant notamment les "60 accords de co-production via le CNC avec d'autres pays".

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