Cannes 2018 : le polarisant Lars von Trier fait son retour hors-compétition

C'est un visage familier qui revient à Cannes. Le lauréat de la Palme d'Or en 2000 avec le drame musical "Dancer in the dark" vient présenter son nouveau film après un exil de la Croisette pendant plus de six ans.

Dans "The House that Jack built", Lars von Trier retrouve Uma Thurman pour une troisième collaboration après Nymphomiac Volume 1 et 2. Pour le rôle principal, le réalisateur danois a choisi l'acteur américain Matt Dillon qui interprète un tueur en série d'une rare intelligence.

Le film raconte douze ans de la vie d'un serial killer qui sévit dans l'Etat de Washington depuis les années 70. Obsédé par la volonté de réaliser le crime parfait, le psychopathe voit chacun de ses meurtres comme une oeuvre d'art. Au cours du film, il confie ses actes à une figure mystérieuse, un certain Verge.

Interrogé sur sa nouvelle réalisation, Lars von Trier a déclaré que le film allait "célébrer l'idée que la vie est maléfique et dénuée d'âme." Le cinéaste controversé a déjà remporté trois récompenses à Cannes. Outre la Palme d'Or pour "Dancer in the dark", le danois a raflé le Prix du jury en 1991 pour "Europa" et le Grand Prix du jury en 1996 pour "Breaking the waves".

LA FICHE

Synopsis : États-Unis, années 70. Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher, il décide de prendre de plus en plus de risques...