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Cécile de France dans "Mademoiselle de Joncquières" : "Jouer en costume, c’est un rêve de petite fille !"
Elle est l’image même de la femme moderne. C’est pourtant en costume du 18e siècle que Cécile de France fait sa rentrée sur grand écran. L’actrice belge est à l’affiche de "Mademoiselle de Joncquières" d'Emmanuel Mouret en salles le 12 septembre. Et visiblement la comédienne a pris grand plaisir à jouer les marquises.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : N. Hayter / D. Da Meda, H. Cardon / G. Liaboeuf
Plantons le décor. Madame de Pommeraye (Cécile de France) est une marquise très courtisée. Elle succombe au charme d’un libertin notoire, le marquis des Arcis (Edouard Baer) qui finira par se lasser d'elle. Profondément blessée, la belle mettra alors sur pied une vengeance machiavélique.
Dans cette adaptation d’un récit de Diderot, Cécile de France enfile le costume d’époque (une première pour elle au cinéma), un rêve de toujours pour la comédienne : "Petite j'ai toujours nourri mon imaginaire grâce aux films de 'cape et d'épée' que je voyais à la télé chez ma grand-mère et d'être de l'autre côté, de pouvoir enfin réaliser ce rêve de petite fille, c'est une grande chance". Une chance aussi de pouvoir incarner un rôle de femme fatale au sens premier du terme : il y a un peu de la marquise de Merteuil dans cette madame de Pommeraye, mais aussi une fragilité qui a séduit la comédienne : "C'est avant tout une femme qui est enfermée dans sa douleur, qui est profondément blessée et qui va pourtant ne pas hésiter à manipuler d'autres femmes, à les détruire, à les écraser pour satisfaire sa vengeance".
"Mademoiselle de Joncquières" d'Emmanuel Mouret avec Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz, Natalia Dontcheva et Laure Calamy. Sortie le 12 septembre 2018
Plantons le décor. Madame de Pommeraye (Cécile de France) est une marquise très courtisée. Elle succombe au charme d’un libertin notoire, le marquis des Arcis (Edouard Baer) qui finira par se lasser d'elle. Profondément blessée, la belle mettra alors sur pied une vengeance machiavélique.
Dans cette adaptation d’un récit de Diderot, Cécile de France enfile le costume d’époque (une première pour elle au cinéma), un rêve de toujours pour la comédienne : "Petite j'ai toujours nourri mon imaginaire grâce aux films de 'cape et d'épée' que je voyais à la télé chez ma grand-mère et d'être de l'autre côté, de pouvoir enfin réaliser ce rêve de petite fille, c'est une grande chance". Une chance aussi de pouvoir incarner un rôle de femme fatale au sens premier du terme : il y a un peu de la marquise de Merteuil dans cette madame de Pommeraye, mais aussi une fragilité qui a séduit la comédienne : "C'est avant tout une femme qui est enfermée dans sa douleur, qui est profondément blessée et qui va pourtant ne pas hésiter à manipuler d'autres femmes, à les détruire, à les écraser pour satisfaire sa vengeance".
Un lien particulier avec son personnage
On le sent, Cécile de France a tissé des liens particuliers avec son personnage. Une femme victime des conventions et des moeurs de l’époque qui la font basculer dans un schéma destructeur : "Moi j'ai finalement plutôt condamné ces carcans imposés par cette société, plutôt que de la juger, elle qui est une grande amoureuse finalement." Et des rôles d’amoureuses, l’actrice en a eu au fil de sa carrière ! De la trilogie Klapisch qui l’a révélée il y a une quinzaine d’années à ses duos avec les plus grands acteurs (Depardieu, Damon, Dujardin, Dupontel…) la jolie blonde pétillante de ses débuts a fait place à une interprète engagée : "Plus le temps avance et plus c'est en accord peut-être avec les messages que j'ai envie de véhiculer ou les émotions que j'ai envie d'offrir aux gens. Les choses viennent par chance à moi donc j'en profite.""Mademoiselle de Joncquières" d'Emmanuel Mouret avec Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz, Natalia Dontcheva et Laure Calamy. Sortie le 12 septembre 2018
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