César : Quentin Dolmaire, gueule d'ange et bien plus encore
Etoile montante du cinéma français, cet acteur mise sur son naturel : il joue tel qu’il est dans la vie. En compétition pour décrocher le César du Meilleur Espoir Masculin, il nous parle de ses envies, du tournage de son premier film et d’Arnaud Desplechin.
Reportage : A. Gavazzi / A. Heudes / L. Vaury
Parti de rien, il se retrouve sous les projecteurs : "Parfois cela me prend la tête, j’y pense beaucoup", confie le jeune comédien. S’embarquant dans l’aventure d’un premier long-métrage dont il tient le rôle-titre, il ne connaissait même pas son metteur en scène : "Je l’ai recherché sur internet et je me suis aperçu qu’il était quelqu’un d’important dans le cinéma d’auteur", dit-il d’un air amusé.
Ce qui fait la différence avec ses confrères, c’est que Quentin Dolmaire reste le même qu’il soit devant ou derrière la caméra. Avec ce minois de jeune premier, il joue de cette innocence pour interpréter ses personnages à l’écran.
Soucieux de sa carrière et conscient de sa chance, il a décidé de poursuivre le théâtre, domaine dans lequel il a débuté mais aussi le cinéma qui lui a ouvert les portes d’un univers différent : "La caméra attrape des choses selon la musique ou le montage. Au théâtre, c'est au comédien de faire tout cela. Au cinéma, l'auteur est à côté de vous, sur scène ce n'est pas le cas", explique-t-il. Quentin Dolmaire est d'ores et déjà sollicité pour deux projets en septembre prochain. Un agenda bien rempli.
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