"On est encore loin de la parité", déplore Agnès Jaoui, à l’affiche de "La Vie de ma mère"
Dans La vie de ma mère, Agnès Jaoui joue le rôle d’une femme bipolaire, alternant phases d’exaltation et de dépression. Ces troubles touchent plus de 1,5 million de personnes en France. "C’est une maladie difficile (…) pour l’entourage. Dans ces familles-là, les proches, les enfants, les frères et sœurs ont peur aussi d’être atteints de cette maladie", confie l’actrice à France 2.
Une actrice engagée
Comme dans son film précédent, Agnès Jaoui joue le rôle d’une mère juive. Un hasard troublant, alors que sa famille a été durement frappée par le massacre du 7 octobre. "Il est temps que des hommes ou des femmes de paix reprennent le contrôle de toutes ces populations, qui souffrent et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive", commente-t-elle. Depuis des années, l’actrice se bat contre le sexisme dans le cinéma. "On est encore loin de la parité", déplore-t-elle, avant d'ajouter : "Les femmes de plus de 50 ans, c’est plus de la moitié de la population féminine française. À l’écran, elles sont 7%."
Récemment récompensée d'un César d’honneur, le septième de sa carrière, Agnès Jaoui remarque qu'ils sont "très pratiques pour caler des livres".
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