Sans les cascadeurs, pas de course-poursuite ni de scènes périlleuses au cinéma. En France, le métier s’apprend près de Lille (Nord) par des hommes et des femmes, qui prennent des risques, mais calculés.
Son visage ne vous dit peut-être rien, mais vous connaissez son doute son jeu de jambes et son sens du contact, très personnel. Sarah Belala est cascadeuse, avec un CV long comme le bras : Brutus contre César, Mission impossible ou encore la dernière production Marvel. En dix ans de carrière, près d’une cinquantaine de films et de séries affichent son nom au casting. "On n’a pas besoin d’être un vrai combattant, mais si on a la bonne attitude et le geste juste, ça marchera à l’image", explique-t-elle.
Des semaines de répétition pour un combat
Lorsqu’elle ne donne pas des coups, Sarah Belala donne des conseils à des apprentis cascadeurs. Derrière chaque combat se cachent en réalité plusieurs jours, voire plusieurs semaines de travail. Une répétition parfois plus proche de la danse que des arts martiaux. Lilou Ruel, l’une des élèves de la cascadeuse vient d’avoir 18 ans. Cette sportive de haut niveau découvre le métier depuis seulement trois jours, mais elle s’imagine déjà professionnelle. Pour 6 000 euros, une école située près de Maubeuge, dans les Hauts-de-France, propose une formation de vingt semaines sur deux ans. On y apprend à tenir une épée, à sauter, à glisser, à tomber, et même parfois, à voler.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.