Cinéma : coup de projecteur sur "Trainspotting 2"
En 1996 sortait sur les écrans de cinéma le film "Trainspotting". Un film qui a connu le succès. Mais cela suffit-il à justifier la réalisation d'un "Trainspotting 2" ?
La réponse est non. Parce qu'en 1996, il n'y avait pas d'intrigue. Le film recellait l'air du temps. Le premier "Trainspotting" regorgeait d'idées de mise en scène et d'images inoubliables, dérangeantes, qui sont restées cultes et qui sont totalement absentes de cette suite.
Danny Boyle, réalisateur de "Trainspotting 2" : "Ils ont changé. Il n'y a plus de voix off comme dans le premier film car ils ne sont plus aussi sûrs d'eux. Avant, ils étaient insouciants, irrespectueux, outranciers. Rien ne les concernait, ni personne ni le temps, rien du tout".
Spud sort du lot
Le personnage de Spud, qui était déjà le plus émouvant, le plus touchant, et auquel Danny Boyle donne une ampleur, une consistance qu'il n'avait pas auparavant, est le plus intéressant.
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