Cinéma. "Ghost In The Shell" : humaine après tout
"Ghost In The Shell", de Rupert Sanders, fait le pari de transposer à l'écran le manga culte, sorti il y a presque 30 ans. Si les thèmes abordés restent assez fidèles à l'oeuvre historique, le film qui sort ce mercredi, lui, manque un peu de souffle.
C'est une adaptation à haut risque qui envahit aujourd'hui les salles de cinéma. Ghost In The Shell, de Rupert Sanders, fait le pari de transposer à l'écran le manga culte, sorti il y a presque 30 ans. Dans un univers futuriste, peuplé d'humains robotisés, on suit le parcours du Major, une humaine aux capacités augmentées par la robotique, incarnée par Scarlett Johansson.
Dans un futur dominé par la technologie, quelle est donc la place accordée à l'être humain ? C'est bien là toute la question de Ghost In The Shell, qui transforme le combat entre bons et méchants, en la quête spirituelle d'une jeune femme dont seul a survécu le cerveau, et qui se retrouve avec un corps parfait, utilisé par un gouvernement pour combattre de prétendus terroristes, mais sans aucun souvenir.
Ce sont nos défauts, notre vulnérabilité, nos faiblesses, tout ce qui fait de nous des êtres uniques qui nous rendent humains
Scarlett Johansson
Ghost In The Shell, c'est un manga culte et plusieurs films d'animation. Dans cette nouvelle adaptation, le risque est grand de froisser les fans ; en images réelles on perd un peu de puissance, de magie, et ce côté punk et violent de l'original. Survivent les scènes de combat et le questionnement de l'héroïne, le Major, incarné par Scarlett Johansson. À l'heure où l'humain augmenté fait rêver, le principal intérêt du film est donc là : montrer, parfois naïvement, que la solidarité humaine triomphe toujours.
Ghost In The Shell, de Rupert Sanders, avec Scarlett Johansson, Juliette Binoche, Michael Pitt, Pilou Asbaek et Takeshi Kitano. En salles le mercredi 29 mars.
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