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Cinéma : "La communauté", une déclaration d'amour de Thomas Vinterberg aux années 1970

"La communauté" de Thomas Vinterberg, un film franceinfo, sort mercredi 18 janvier dans les salles. La critique de Thierry Fiorile. 

Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les acteurs du film "La communauté", autour du réalisateur Thomas Vinterberg (au centre), à la 66e Berlinale le 17 février 2016.  (TOBIAS SCHWARZ / AFP)

C'est notre coup de cœur cinéma de la semaine. La communauté, un film franceinfo réalisé par Thomas Vinterberg, sort mercredi 18 janvier dans les salles. Dix-neuf ans après Festen, le cinéaste nous fait découvrir ce qu'a été la vie en communauté dans les années 1970. Un sujet qu'il connaît de près puisqu'il a lui-même grandi dans une communauté. 

"J'ai adoré ça. Et ça me manque, admet Thomas Vinterberg, nostalgique. Le film est une déclaration d'amour à cette époque." Dans la filmographie du réalisateur danois, le groupe, la famille et les sociétés humaines ont une place de choix. Comme dans Festen, c'est autour d'une table bien arrosée que se jouent les drames.

L'innocence d'une époque

Dans ce film, tout commence bien. La communauté est au départ une utopie. Erik est architecte et Anna, journaliste télé. Le couple hérite d'une grande maison et décide de l'ouvrir à d'autres. Loin des clichés hippies, Thomas Vinteberg restitue l'innocence de l'époque, même si le couple sera mis à rude épreuve. "Je sais que la fin est sombre. Mais c'est parce que tout a une fin. C'est la non-permanence des choses", explique-t-il.

Aujourd'hui, on n'a jamais vu autant de gens vivre seuls. Même les couples se plaignent de la solitude.

Thomas Vinterberg, réalisateur de "La communauté"

"Les années 1970 sont devenues les années 1980. C'était différent et je n'ai jamais compris pourquoi", poursuit le cinéaste.

La fin d'une utopie

Dans son dernier film, Thomas Vinterberg voit un peu "un encouragement à acheter une maison, une caisse de bières et emménager ensemble". La libération sexuelle des années 1970 n'était pas égalitaire. Anna, celle qui dans le couple désirait le plus vivre en communauté, va incarner la fin de ce rêve. Une émouvante prestation de l'actrice danoise Trine Dyrholm. 

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