Cinéma : "La lutte des classes", Michel Leclerc sonde les paradoxes de l'âme humaine
Peut-on voter à gauche, militer pour l'école publique et mettre ses enfants dans le privé ? "La lutte des classes" de Michel Leclerc sort en salle mercredi 3 avril.
Sophia et Paul sont un couple bobo-écolo, vrais militants de gauche. Mais au moment de vendre leur appartement parisien pour s'installer à Bagnolet des dissensions apparaissent. "Dans un couple, on peut vivre avec quelqu'un même si on n'est pas d'accord sur tout. En société aussi, avec des voisins qui pensent autre chose, des gens qui croient en Dieu ou non, qui ont des convictions politiques d'autres non. C'est ça qui passe dans le film", explique Édouard Baer, qui interprète Paul.
La mixité sociale à l'école publique
Sophia est avocate, elle fait bouillir la marmite quand Paul, lui, musicien raté, ne fait pas grand-chose. Et quand ils veulent maintenir leur fils dans l'école publique, pas facile de rester fidèle à leurs idéaux. "Il y a beaucoup de parents qui refusent de mettre leurs enfants dans l'école dont ils dépendent. On a voulu voir d'où vient cette peur", explique le réalisateur Michel Leclerc.
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