"Pendant 1h30 sur scène, j’ai la naïveté de penser que je suis Claude Monet", confie Clovis Cornillac

Il a beau porter un prénom de guerrier franc, Clovis Cornillac est un homme paisible. Au musée de l’Orangerie, devant les Nymphéas, il évoque Dans les yeux de Monet, une pièce dans laquelle il joue Claude Monet en proie aux doutes et en panne d’inspiration. "Moi, je ne l’ai pas. Mais ce qui doit être absolument terrifiant, c’est ce néant. Mais quand je joue, je m’y crois. Pendant 1h30 sur scène, j’ai la naïveté, voire la bêtise, de penser que je suis Claude Monet", confie l’interprète du maître de l’impressionnisme.

"J’ai toujours associé la liberté à l’autonomie"

La pièce parle également de liberté, de peindre, de créer. "J’ai toujours associé la liberté à l’autonomie. En fait, enfant, je voulais déjà être grand. Pour moi, être libre, c’était être autonome", poursuit l’acteur. Aujourd’hui, il se sent toujours à sa place lorsqu’il joue. "Je me suis rarement senti abîmé par le métier", assure-t-il.

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