Cinéma : "Selfie", ou comment rire de l'addiction au numérique
La comédie "Selfie", en salles le 15 janvier, nous renvoie à notre addiction aux smartphones et aux réseaux sociaux.
Il y a la famille qui court après les millions de vues en filmant et partageant sa vie en ligne, la professeur de français qui découvre les réseaux sociaux et le jeune cadre qui a confié sa vie aux algorithmes. En tout : cinq sketchs et cinq situations de dépendance au numérique. "C'est 'l'homonumericus' au bord de la crise de nerfs. On arrive quand même à un moment où on se dit que tout ça est peut-être allé vite", explique le co-producteur et co-scénariste Julien Sibony. Dans Selfie, le personnage d'Elsa Zylberstein devient accro aux réseaux sociaux. Une célibataire vieux jeu qui va s'enticher par SMS interposés d'un humoriste youtubeur.
Des parents qui filment leur enfant malade
Dans un autre sketch, des parents cherchent à faire de leur vie une vie héroïque en filmant le parcours de leur enfant malade. Cela fait rire, même jaune, et pourtant il s'agit d'une réalité puisqu'il existe sur internet des millions de vidéos d'enfants malades, ou même morts. La course aux likes, la drague virtuelle, la quête de reconnaissance créent une dépendance traitée désormais par les addictologues avec le plus grand sérieux.
Selfie sort en salles le mercredi 15 janvier.
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