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Dans une autobiographie, Depardieu évoque la foi et "l'arrogance" de l'homme
Dans une autobiographie, "Innocent", publiée cette semaine, le comédien Gérard Depardieu met en garde contre l'interprétation des textes sacrés et l'"arrogance" de vouloir se placer "à la place de Dieu". Il sera l'invité de "La Grande Librairie" jeudi soir sur France 5.
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Gérard Depardieu invité de William Leymergie dans Télématin (France 2, le 26 novembre 2015)
"Le vrai danger, c'est quand l'homme avec toute son arrogance, sa perversité et son ignorance se met à interpréter les textes sacrés dans le seul but, pas forcément conscient, de se mettre à la place de Dieu", estime Gérard Depardieu dans ce texte écrit avant les attentats du 13 novembre et dont il a parlé sur France 5 dans l'émission "La Grande Librairie".
"Là, commence la manipulation", ajoute l'illustre comédien révélé en 1974 par le film "Les Valseuses" de Bertrand Blier. Il rappelle qu'à son arrivée à Paris, en 1965, il s'est converti à l'islam. "J'ai fréquenté la mosquée pendant deux ans. Je faisais les cinq prières par jour." Or, "le vrai danger, ce n'est pas la foi, ça n'a jamais été la foi", souligne-t-il dans "Innocent" paru au Cherche-Midi.
"L'égalité a toujours été une utopie. La fraternité, ça j'y crois encore un peu (...) parce que je crois que l'homme est foncièrement bon. Même si à cause de l'esprit politique, il devient chaque jour un peu plus con", dit-il.
"C'est eux qui ont peur de lui et pas l'inverse comme dans tellement d'autres pays. Et je vois bien quand je parle aux gens là-bas combien ils lui sont reconnaissants d'avoir retrouvé face aux autres pays une certaine dignité."
À propos de ses excès, Gérard Depardieu reconnaît que "quand l'ennui (le) prend, (il) boit énormément ou (il) mange énormément". "Dans ce mal-être, ni la drogue, ni l'alcool, ni la bouffe ne m'ont jamais rien apporté de bon", concède-t-il. "Il faut être très con finalement pour vouloir rester en permanence dans ses propres failles. Ou très narcissique. La vie est vraiment ailleurs."
"Le vrai danger, c'est quand l'homme avec toute son arrogance, sa perversité et son ignorance se met à interpréter les textes sacrés dans le seul but, pas forcément conscient, de se mettre à la place de Dieu", estime Gérard Depardieu dans ce texte écrit avant les attentats du 13 novembre et dont il a parlé sur France 5 dans l'émission "La Grande Librairie".
"Là, commence la manipulation", ajoute l'illustre comédien révélé en 1974 par le film "Les Valseuses" de Bertrand Blier. Il rappelle qu'à son arrivée à Paris, en 1965, il s'est converti à l'islam. "J'ai fréquenté la mosquée pendant deux ans. Je faisais les cinq prières par jour." Or, "le vrai danger, ce n'est pas la foi, ça n'a jamais été la foi", souligne-t-il dans "Innocent" paru au Cherche-Midi.
"Je crois que l'homme est foncièrement bon"
"Il y a, bien sûr, les idéaux français, qui ont fait le tour du monde. Mais si on les regarde de près... La liberté, il n'y en a plus", estime Gérard Depardieu. "On nous la prend. Les gens sont manipulés, fliqués, on sait tout d'eux.""L'égalité a toujours été une utopie. La fraternité, ça j'y crois encore un peu (...) parce que je crois que l'homme est foncièrement bon. Même si à cause de l'esprit politique, il devient chaque jour un peu plus con", dit-il.
Depardieu s'explique à nouveau sur Poutine
L'acteur, devenu citoyen russe en 2013 à sa demande par un décret spécial de Vladimir Poutine, justifie une nouvelle fois sa relation avec le président de la Russie. "On me reproche de fréquenter Poutine, mais j'aurais trouvé beaucoup plus malsain de fréquenter les Kennedy et leur entourage", fait-il valoir. "Poutine, c'est un ancien voyou, je l'ai entendu parler aux oligarques qui essayent de saigner le pays.""C'est eux qui ont peur de lui et pas l'inverse comme dans tellement d'autres pays. Et je vois bien quand je parle aux gens là-bas combien ils lui sont reconnaissants d'avoir retrouvé face aux autres pays une certaine dignité."
À propos de ses excès, Gérard Depardieu reconnaît que "quand l'ennui (le) prend, (il) boit énormément ou (il) mange énormément". "Dans ce mal-être, ni la drogue, ni l'alcool, ni la bouffe ne m'ont jamais rien apporté de bon", concède-t-il. "Il faut être très con finalement pour vouloir rester en permanence dans ses propres failles. Ou très narcissique. La vie est vraiment ailleurs."
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