Dany Boon, réalisateur le mieux payé de l'année 2014
Dany Boon, réalisateur et scénariste de "Supercondriaque", a touché 3,4 millions d'euros en salaire de technicien et droits d'auteur pour cette comédie qui a engrangé plus de 5,2 millions d'entrées.
C'est beaucoup plus que ce qu'avait perçu l'an dernier Roman Polanski, arrivé en tête pour "La Vénus à la fourrure", avec 1,3 million d'euros d'émoluments.
Derrière la star Dany Boon - qui avait cartonné précédemment dans les salles avec "Bienvenue chez les Ch'tis" (2008, 20 millions d'entrées) et "Rien à déclarer" (2010, plus de 8 millions) -, c'est le réalisateur Michel Hazanavicius, Oscarisé pour "The Artist" (2011), qui a été le plus payé, pour "The Search", avec Bérénice Bejo. Il a touché 2,5 millions d'euros de rémunération fixe totale pour ce film sur les destins de quatre personnages pendant la deuxième guerre de Tchétchénie.
Le cinéaste canadien David Cronenberg arrive en troisième position, avec 1,1 million d'euros pour "Map to the Stars", le classement intégrant aussi des réalisateurs étrangers sur des productions majoritaires ou minoritaires françaises. Il est suivi par Laurent Tirard pour "Les Vacances du Petit Nicolas" (995.000 euros). Éric Lartigau est 9e pour "La Famille Bélier", Jean-Luc Godard 11e pour "Adieu au langage", Luc Besson 12e pour son carton "Lucy" (plus gros succès à l'étranger du cinéma français depuis vingt ans).
Philippe de Chauveron, réalisateur de la comédie à succès de l'année "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?", est 25e. Le calcul des rémunérations, établi à partir de données collectées par le site Cinefinances.info, n'intègre cependant pas d'autres ressources comme un possible intéressement aux recettes.
Pour "Lucy" par exemple, compte tenu des énormes recettes du film, la rémunération proportionnelle de Luc Besson doit être très élevée, souligne Ecran Total.
Les quatre premiers metteurs en scène du classement dépassent par ailleurs le plafond de rémunération sur un film fixé à partir de 2015 par le Centre national du cinéma (CNC), relève le journal. Le CNC a décidé en décembre de limiter l'accès à ses aides publiques pour les films au coût artistique jugé disproportionné. Il a prévu que la rémunération maximum soit fixée à 990.000 euros, y compris pour les films au budget supérieur à 10 millions d'euros.
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