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[Deauville] : le festival donne carte blanche au duo électro Justice

Pour la troisième année, le Festival du cinéma américain de Deauville offre carte blanche à un artiste. Après deux créateurs de mode les années précédentes, cette programmation personnalisée a été offerte au duo électro français Justice.
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Justice en concert au zenith de Montpellier le 15 mai 2008
 (JEAN MICHEL MART - PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE)

Composé de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, Justice se réclame d’un mix entre disco et heavy metal. Un curieux mariage dans lequel s’immiscent les influences synthétisées d’un Giorgio Moroder, des lignes de basse parfois slapées et des samples qui vont de morceaux de Britney Spears, au groupe italien Goblins, compositeur attitré du réalisateur italien de films fantastiques Dario Argento.

Né il y a une dizaine d’années, Justice a développé un son qui joue de la saturation et d’une rythmique puissante, répétitive, où le binaire le dispute au syncopé. L’ampleur sonore résultante n’est souvent pas très éloignée d’une  certaine emphase, que relativise toutefois une énergie dominante.    

Côté cinéma, hormis les influences de Moroder et Goblin, la puissance de Justice a servi à plusieurs reprises pour accompagner tout ou partie de bandes annonces de films (« Hitman », « 15 ans et demi », « Inglorious Basterds »…) Gaspard Augé a par ailleurs participé à la musique de « Rubber » (2010) de Quentin Dupieux, également musicien électro sous le nom de Mr. Oizo. Il fait également une apparition dans le film.
La programmation concoctée par Justice, qui sera présent à Deauville le 4 septembre, n’a pas encore été dévoilée. Mais le duo a fait par de son enthousiasme à cette proposition et sa motivation : « En musique comme en cinéma, les américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme. Nous avons sauté sur l'occasion de programmer cette carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’Entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d'adolescents des années 80/90 ».

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