Décès d'Eli Wallach, le "truand" du western de Sergio Leone
Né à Brooklyn le 7 décembre 1915, Eli Wallach avait fait ses débuts au théâtre avant un premier rôle au cinéma dans "Baby Doll" d'Elia Kazan en 1956, puis un autre dans "The Misfits" de John Huston en 1961. Mais c'est son incarnation du "truand" dans le western de Sergio Leone en 1966 qui avait fait sa notoriété.
Entre autres rôles, Eli Wallach a joué dans "Les sept mercenaires" de John Sturges (1960), "Le Parrain III" de Francis Ford Coppola (1990). En France, il avait joué dans "Le Cerveau" de Gérard Oury (1969) où il était un mafioso.Il a tourné au total dans une cinquantaine de films pour le cinéma, et aussi abondamment pour la télévision. Il avait reçu en 2011 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, l'Académie saluant en lui "la quintessence du caméléon, capable d'incarner sans effort une large gamme de personnages, tout en imprimant son sceau inimitable sur chaque rôle".
Le New York Times rappelle que la scène, où il a continué à travailler toute sa vie, était sa première passion, même si le cinéma "lui permettait de payer les factures".
"Je vais monter un cheval en Espagne pendant dix semaines, et j'ai assez de réserve pour rentrer et travailler sur une pièce", déclarait-il en 1973 au quotidien américain.
Au théâtre, où il apparaissait souvent avec sa femme Anne Jackson, également actrice (ils s'étaient mariés en 1948), il a joué Ionesco, Jean Anouilh, Tennessee Williams...
Au début des années 2000, Eli Wallach a perdu l'usage d'un oeil à la suite d'un accident vasculaire cérébral. En 2005, il a sorti une autobiographie intitulée "The Good, the bad and me" (Le Bon, la brute et moi), publiée chez Mariner Books.
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