Depardieu va tourner dans un film sur les Jeux Olympiques de Sotchi en Russie

Gérard Depardieu, qui a reçu la nationalité russe en janvier après une polémique avec le gouvernement français sur les impôts, et ne cesse depuis d'afficher son admiration pour la Russie, va jouer dans cette coproduction russo-autrichienne "un Russe, le directeur de la sélection messieurs de ski alpin Sergueï Romanov", a déclaré M. Popov. "Ce personnage est un homme d'une grande âme, un vrai Russe. Et Depardieu lui ressemble beaucoup par son caractère, par sa manière de se comporter qui correspond parfaitement à l'esprit russe", a-t-il expliqué.

Dans le film "Sport sans frontières", l'acteur français doit jouer avec la députée russe et ex-championne de gymnastique artistique Maria Kojevnikova, 28 ans, qui a déjà tourné dans plusieurs séries télévisées russes, selon la même source. Les producteurs ont également invité dans cette "comédie excentrique" une légende du ski alpin, l'Autrichien Karl Schranz, champion du monde de descente et du combiné en 1962 et champion du monde de slalom géant en 1970, a indiqué M. Popov.

Tous ont à ce stade donné leur "accord de principe" pour tourner dans ce film dont le budget est prévu à 3 millions d'euros, a-t-il précisé. "Nous avons demandé au ministère de la Culture de financer ce projet du côté russe, l'autre moitié du budget sera prise en charge par la partie autrichienne", a déclaré M. Popov. Le tournage du film doit commencer en septembre et va se dérouler à Moscou, à Sotchi (sud) et dans les Alpes autrichiennes. La sortie de "Sport sans frontières" est prévue pour février 2014, peu avant le début des JO-2014 à Sotchi, une station balnéaire russe au pied de la chaîne du Caucase, au bord de la mer Noire.

Gérard Depardieu a déjà tourné fin mai avec l'actrice britannique Elizabeth Hurley dans le film "Turquoise" en Tchétchénie, la petite république du Caucase russe. Gérard Depardieu s'était vu octroyer la nationalité russe en janvier par Vladimir Poutine, après une polémique avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait qualifié de "minable" sa décision de quitter la France pour la Belgique pour des raisons fiscales.