Fanny Ardant s'offre un "cadeau" avec Staline en Depardieu
Quelques mois avant sa mort, Staline décide de se faire psychanalyser. C'est l'histoire du Divan de Staline. Fanny Ardant, la réalisatrice, est l'invitée du Grand Soir 3 ce mardi 10 janvier.
"J'ai pensé à Gérard Depardieu et Emmanuelle Seigner tout de suite. Je cherchais un rôle à la mesure de Gérard et associer en même temps mon amour pour la Russie, l'histoire tragique du XXe siècle russe, l'art et la poésie russes et Emmanuelle Seigner que j'aimais beaucoup pour pouvoir tenir ce rôle de cette femme qui va psychanalyser Staline", explique Fanny Ardant dans le Grand Soir 3.
"Licence poétique"
La psychanalyse de Staline n'a jamais existé. C'est une fiction. "Mais on aimerait bien psychanalyser un tyran : en connaissant les fantasmes, les obsessions d'un tyran, peut-être qu'on pourrait le guérir or lui ne veut pas être guérir", affirme la réalisatrice du Divan de Staline dans les salles de cinéma mercredi 11 janvier.
"Ce qui me passionnait le plus, c'était de parler du pouvoir, ce que cela suscite chez les gens soumis à ce pouvoir et comment gérer la peur : est-ce qu'on devient plus malhonnête, plus lâche ou plus courageux ?", indique Fanny Ardant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.