Fourrure, chasse aux ours… La Russie, pas forcément un bon plan pour Bardot
Francetv info s'est penché sur les atteintes aux animaux qui pourraient scandaliser l'ancienne actrice, alors que celle-ci menace de demander la nationalité russe.
"Mon Premier ministre préféré, je vous souhaite le meilleur pour les mois et les années qui viennent." En 2011, Brigitte Bardot était sous le charme de Vladimir Poutine. Le leader russe venait alors d'interdire le commerce des peaux de phoques du Groenland, comme le rapportait Le Figaro. Une victoire pour la militante de la cause animale. Pourtant, alors qu'elle annonce sa volonté de prendre la nationalité russe si Népal et Baby, deux éléphantes du cirque Pinder, sont euthanasiées, francetv info s'est penché sur ce qui pourrait la scandaliser en Russie.
Le commerce de la fourrure
En France, la Fondation Brigitte Bardot avait mis en place en 2012 une campagne nationale à grande échelle baptisée "Porter la fourrure, c'est porter la mort". "Un dispositif sans précédent fait pour être vu et interpeller les consommateurs", note un membre de la fondation sur Le Plus du Nouvel Observateur. Mais si Brigitte Bardot s'installe en Russie, il faudra faire encore mieux. Car le défi est énorme. Le pays fait partie des plus grands producteurs de fourrure de la planète (avec l'Argentine, les pays baltes, la Chine et les Etats-Unis). Pire : aujourd'hui, le pays consomme six fois plus de fourrure qu’il n'en fabrique.
La chasse aux ours bruns
Il y a du mieux, mais ce sera sûrement encore trop pour Brigitte Bardot. Si, depuis 2010, la chasse qui consistait à tuer l'ours dans sa tanière pendant son hibernation a été interdite en Russie, tuer les ours reste autorisé le reste de l'année. Il faut tout de même préciser qu'ils s'invitent parfois dans les cimetières, comme l'explique Slate.fr.
Les chiens errants de Moscou
C'est un problème qui n'a toujours pas de solution. Des dizaines de milliers de chiens errants circulent dans les rues de la capitale russe, attaquant parfois les passants. La municipalité a donc pris les choses en main de manière radicale. Les plus chanceux finissent dans des chenils, les autres sont parfois abattus d'une balle dans le crâne, comme le rapporte France 24. Désormais, c'est avec des appâts empoisonnés que des militants d'un mouvement de chasseurs de chiens, appelés "doghunters", ont entrepris d'exterminer tout animal errant. Depuis 2009, près de 1 300 chiens ont été tués dans la seule région de Moscou.
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