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Eva Green gagne son procès contre la production de "A Patriot" après l'annulation du tournage à Londres

La Haute Cour de Londres a donné raison vendredi 28 avril à l'actrice française, qui réclamait son cachet d'un million de dollars à White Lantern Films, après l'annulation d'un film.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
L'actrice française Eva Green arrive au Rolls Building, High Court, pour son procès contre une société de production, dans le centre de Londres, le 30 janvier 2023. (DANIEL LEAL / AFP)

Eva Green ressort gagnante dans l'affaire(Nouvelle fenêtre) qui l'opposait à la société de production britannique White Lantern Films. L'actrice leur avait réclamé son cachet malgré l'annulation d'un contrat pour un film de science-fiction, A Patriot, dont la production a finalement été arrêtée en octobre 2019. Eva Green avait alors poursuivi White Lantern Films en justice afin de revendiquer son cachet d'un million de dollars (918 000 euros) pour le film, malgré son annulation. La société avait décidé de contre-attaquer en lançant ses propres poursuites contre l'actrice, estimant qu'elle avait fait des "demandes déraisonnables" et nui à la production du film.

Dans un jugement rendu vendredi 28 avril à Londres, la Haute Cour a donné raison à la comédienne et débouté la société de production. Le juge Michael Green a conclu que l'actrice n'a pas "renoncé à ses obligations" et n'a commis aucune violation contractuelle.

Des messages peu avenants

L'actrice âgée de 42 ans s'est dite soulagée que la justice l'ait emporté, en assurant qu'elle s'était battue "bec et ongles" pour défendre un film qu'elle aimait. Lors du procès qui s'était tenu en janvier, l'actrice avait invoqué son "côté français"(Nouvelle fenêtre) pour expliquer les messages désobligeants qu'elle avait envoyés pendant le tournage. Elle avait affirmé être "tombée amoureuse" du projet de film qui devait traiter de la crise climatique.

Les avocats de White Lantern Films estimaient pourtant que l'actrice française avait exprimé "un manque de confiance et un mécontentement" à l'égard de membres de l'équipe de production. Des idées étayées par des messages WhatsApp dans lesquels Eva Green aurait qualifié un membre de l'équipe de "diabolique", de "sociopathe sournois", de "menteur et de fou". Elle aurait également traité le directeur de production, Terry Bird, de "crétin" et de "trou du cul fini".

L'avocat de l'actrice, Edmund Cullen, avait affirmé que ces messages devaient être lus dans le contexte de négociations pour le rachat des droits du script pour en faire un film différent. Il avait reproché que l'affaire fasse passer Eva Green(Nouvelle fenêtre) pour une "diva", "faire les gros titres" et "nuire à sa réputation".

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