Claude Lelouch, l'enfant gâté du cinéma
Samedi 18 mai 2019, Claude Lelouch présentera sur la Croisette la suite de son mythique "Un homme et une femme", cinquante-trois ans après avoir remporté la Palme d'or. Retour sur le parcours du cinéaste depuis sa distinction en 1966.
"Chabadabada, chabadabada..." Tout le monde a en tête la musique iconique du film de Claude Lelouch, Un homme et une femme. Cinquante-trois ans plus tôt, alors qu'il s'apprêtait à présenter son film au Festival de Cannes, Claude Lelouch confiait être "anxieux". Premier couac, une panne de courant intervient pendant la projection, interrompant la séance. Ses proches rassurent le cinéaste encore plus inquiet : "Tu n'as pas à te faire de souci, ça a très très bien marché !", asssure l'un d'entre eux.
De la panne à la Palme
Un homme et une femme, avec ses acteurs Anouk Aimée et Jean-LouisTrintignant, sa musique et ses scènes cultes, décroche l'or en 1966. Une récompense méritée pour le public à en croire les réactions. "Claude Lelouch eu le droit à une ovation chaleureuse", décrit un commentateur de l'époque, après que le cinéaste est monté sur scène. La mère de Claude Lelouch, présente, ne cesse de répéter que c'est "formidable". Commence alors l'itinéraire d'un enfant gâté. Juré dès 1967, il sera de toutes les montées des marches, aux côtés de ses acteurs, parfois même au son de la Marseillaise, comme en Mai 1968. Cette même année, il fait partie des rebelles qui vont faire annuler le Festival. "Je retire Les 'Gauloises bleues' et '13 jours en France'", déclare le réalisateur sous les acclamations. Huit fois sélectionné, hors compétition, le réalisateur ne sera plus jamais primé.
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