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Festival de Cannes 2023 : "Indiana Jones", retour sur la saga culte du plus célèbre des archéologues

Le cinquième volet très attendu des aventures d'Indiana Jones est présenté le 18 mai au Festival de Cannes. Retour sur une saga à succès, avec ses ingrédients et ses ratés.
Article rédigé par Arthur Ponchelet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 6min
Harrison Ford dans "Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue", premier film de la saga sortie en 1981. L'acteur américain incarne le célèbre archéologue depuis 40 ans. (CBS PHOTO ARCHIVE / CBS)

C’est l’un des moments les plus attendus du 76e Festival de Cannes. Le 18 mai, le cinquième volet d’Indiana Jones, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, sera projeté hors compétition à Cannes. L’occasion de revenir sur les quatre épisodes de la saga culte, arrivée sur nos écrans il y a plus de 40 ans.

"Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue" (1981)

Le plus célèbre des archéologues naît dans l’esprit de deux géants du cinéma : George Lucas et Steven Spielberg. Ce sont eux qui imaginent le personnage d’Indiana Jones. Refusé pour réaliser un épisode de James Bond, Spielberg décide de s’associer à son ami et créateur de Star Wars : Indiana Jones est né.

Harrison Ford incarne Indiana Jones dans "Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue", premier volet de la saga sorti en 1981. Le rôle propulse la carrière de l'acteur, qui devient à jamais liée au célèbre archéologue. (CBS PHOTO ARCHIVE / CBS)

Le succès populaire du film (plus de 6 millions d’entrées en France), s’explique d’abord par son ton. Epique, drôle et un brin irrévérencieux, ce long-métrage est avant tout porté par son personnage principal, son chapeau, son fouet et sa veste en cuir. Harrison Ford incarne un archéologue intrépide et séducteur, embarqué dans une aventure qui va le conduire aux quatre coins du monde. Il doit empêcher les nazis de s’emparer de l’Arche d’alliance, qui leur permettrait de gagner la guerre à coup sûr. Un récit ponctué de rencontres et de rebondissements, qui amènent l’aventurier au Pérou, en Egypte ou encore au Népal.  

Ce premier opus d’Indiana Jones, c’est aussi des scènes cultes qui vont marquer les esprits. La séquence d’ouverture, où Harrison Ford sort de l’ombre après avoir désarmé son adversaire à coup de fouet est légendaire, tout comme cette course-poursuite avec une boule géante dans un temple. Et puis, comment évoquer les ingrédients essentiels de la saga sans parler de sa musique ? Le musicien John Williams compose la bande originale, entrée dans la pop culture. Ces quelques notes ont depuis été communément intégrées comme étant la musique d’aventure par excellence.

Indiana Jones et le Temple Maudit (1984)

Trois ans plus tard, la saga revient avec un deuxième épisode, Indiana Jones et le Temple Maudit, bien plus sombre que le film précédent. Il s’agit d’un préquel, puisque l’action se déroule un an avant le premier opus. Le spectateur y découvre un nouvel ingrédient de la saga : la peur.

Cette fois-ci, Indiana Jones traque une secte, galvanisée par les pouvoirs d’une mystérieuse pierre sacrée. Accompagné d’une meneuse de revue (Kate Capshaw) et d’un petit garçon (Jonathan Ke Quan, l'acteur oscarisé en 2023 pour un “meilleur second rôle” dans le film Everything Everywhere All at Once), l’archéologue est embarqué dans une aventure terrifiante. Les personnages vont avoir à faire au grand prêtre Mola Ram, qui procède à des sacrifices humains et qui martyrise des enfants réduits en esclavage.  

Ce deuxième volet de la saga est, encore une fois, un succès populaire. Le public découvre qu’aucun des épisodes ne se ressemble, tant dans son intrigue que dans son style, bien que les ingrédients essentiels d’Indiana Jones soient toujours réunis.

"Indiana Jones et la Dernière Croisade" (1989)

Dans ce troisième épisode, un nouveau personnage fait son apparition dans la galaxie Indiana Jones : Henry Jones, le père du héros, interprété par Sean Connery. C’est justement celui-ci que l’archéologue doit sauver dans le film. Emprisonné par les nazis, il était sur la traque du Saint Graal. Les deux hommes se retrouvent et partent en quête de l’objet sacré dans une aventure rythmée par les trahisons et les péripéties.

Harrison Ford et Sean Connery dans "Indiana Jones et la Dernière Croisade", troisième volet de la saga sorti en 1989. Connery interprète Henry Jones, le père du héros, bien qu'en réalité, l'acteur n'ait que 12 ans de plus qu'Harrison Ford. (MURRAY CLOSE / MOVIEPIX)

Le scénario de ce troisième volet contient un autre ingrédient primordial de la saga. Derrière une apparence de film d’action se cache en réalité une narration et des réflexions plus complexes. Dans cet épisode, il s’agit de la relation parent-enfant et du parcours difficile jusqu’à l’âge adulte.

"Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal" (2008)

Vingt ans après le dernier épisode, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal est présenté hors compétition lors du Festival de Cannes, en 2008. Le trio Harrison Ford, Steven Spielberg et George Lucas est de retour, mais avec un scénario différent des trois premiers films.

Cette fois-ci, l’action se déroule dans les années 1950, puisque Indiana Jones a vieilli. Les temps, eux aussi, ont changé : l’ennemi n’est plus incarné par les nazis mais par les Soviétiques. Indiana Jones est en quête d’un mystérieux crâne de cristal, dont il se murmure qu’il appartient à des extraterrestres. Pour la première fois, Indiana Jones adopte les codes de la science-fiction de série B. L’accueil réservé au film n’est pas bon, de nombreux fans jugeant que le film n’est pas fidèle à l’esprit de la saga.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (2023)

Quarante-deux ans après la sortie du premier volet, Indiana Jones revient pour la cinquième fois à l’écran. Harrison Ford, 80 ans, est toujours de la partie, mais sans Steven Spielberg, qui a renoncé à la réalisation du film, au profit de James Mangold.

L’action de ce dernier volet se déroule à la fin des années 1979, en pleine Guerre froide. Indiana Jones part à la recherche du cadran de la destinée, un objet qui peut changer le cours de l’histoire, et peut permettre à l’Union soviétique de battre les Etats-Unis dans la course à l’espace.

Aux côtés d’Harrison Ford, on retrouve l’actrice Phoebe Waller-Bridge (réalisatrice de la série Fleabag) et Mads Mikkelsen. Ils monteront les marches cannoises le 18 mai, date de la projection du film au Festival.

 

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