Festival de Cannes 2024 : les temps forts de la quinzaine
Cette année, la présidente du jury du Festival de Cannes était une femme : Greta Gerwig, la réalisatrice de Barbie. "Je précise que les rendez-vous professionnels nocturnes, dans les chambres d’hôtels des messieurs tout-puissants ne font plus partie des us et coutumes du vortex cannois", a de son côté déclaré la maîtresse de cérémonie, Camille Cottin. Le parfum de #MeToo a également planté avec Judith Godrèche, et les victimes de violences sexuelles figurant dans son film.
Mohammad Rasoulof défie l’Iran sur le tapis rouge
Le réalisateur iranien, Mohammad Rasoulof, a défié son pays sur le tapis rouge. Évadé de prison pour présenter son film, il a brandi les photos de ses deux acteurs bloqués dans le pays. Quelques jours plus tôt, le drapeau palestinien s’était mué en robe d’un soir, sur les épaules de l’actrice Cate Blanchett. Le conflit israélo-palestinien s’est également invité sur la Croisette par des réalisatrices et les guerrières de la paix. Les palmiers ont également vu défiler du bonheur, notamment avec la troupe menée par le réalisateur Arthus. "Monter les marches de Cannes, normalement, c’est toutes les grandes stars. Et nous on en fait partie, c’est trop bien", s’est réjoui l’un des acteurs.
La Palme du panache a été décernée à Francis Ford Coppola, à nouveau en compétition officielle à 85 ans, avec Megalopolis. Du côté des Français, Coralie Fargeat et son actrice Demi Moore ont créé le choc avec The Substance, un film d’horreur sur les affres du vieillissement. Jacques Audiard a également fait sensation avec une comédie musicale sur un transsexuel mexicain.
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