: Vidéo Philippe Katerine : "La poésie c'est là où on ne l'attend pas, c'est l'inattendu"
C’est la danse contemporaine qui lui a offert une nouvelle façon d'appréhender son corps, lui ouvrant les portes du cinéma. Philippe Katerine a fait partie d’un groupe de danseuses et danseurs. "Tout d’un coup tout s’est ouvert. (...) Le cinéma s’est engrangé avec ça", explique-t-il. Cette expérience lui a permis de développer "une forme de disponibilité à soi-même", essentielle dans son approche du jeu d'acteur. L’un des rôles qui lui ressemble plus est celui qu’il incarne dans “le premier (film)” dans lequel il a joué, “Je suis un no man’s land” de Thierry Jousse.
"C'est très précieux quand on fait quelque chose pour la première fois"
Élément central de sa démarche artistique, Philippe Katerine parle de l’importance de la poésie dans sa vie : "La poésie c'est là où on ne l'attend pas, c'est l'inattendu", affirme-t-il. Pour lui, elle se niche dans les détails du quotidien, dans ces moments de grâce qui nous surprennent et nous émeuvent. “J’étais à Montréal l’autre jour et à un feu rouge, j’ai vu une dame qui conduisait et sa robe était prise dans la portière. Et j’ai trouvé ça très beau” explique Philippe Katerine.
Évoquant son travail sur "Ma vie Ma gueule", le dernier film de Sophie Fillières présenté à Cannes, Philippe Katerine souligne la singularité de cette expérience : "C'est très précieux quand on fait quelque chose pour la première fois", dit-il, faisant référence à la composition de la musique du film après le décès de la réalisatrice dont il s’est occupé, et pour lequel il a utilisé le ukulele, un instrument qu’il a utilisé “pour la première fois”.
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