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"Festival des 168 Heures" : dans le massif des Bauges, de jeunes cinéastes ont une semaine pour réaliser un court-métrage

Le "Festival des 168 Heures" invite de jeunes artistes en résidence dans le massif des Bauges en Savoie. Ils ont une semaine pour réaliser un court-métrage dans ce décor montagneux. 

Article rédigé par franceinfo Culture - Camille Belsoeur
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une scène de tournage dans le cadre du festival de court-métrage des 168 heures. (FRANCEINFO)

Une semaine pour réaliser un court-métrage, c'est un laps de temps très court. Dans le massif des Bauges en Savoie, Auguste Brisot a créé il y a cinq ans le "Festival des 168 heures" avec pour idée de promouvoir de jeunes talents du monde du cinéma. "C'est très important pour nous de créer un corpus de films et que ces films soient projetés ensemble comme une famille", confie t-il. 

Dans la maison forestière de Bellevaux, transformée en résidence artistique, quatre équipes cohabitent pendant sept jours pour produire chacune un film. "On voit beaucoup de partage", sourit Auguste Brisot. Les quatre films seront projetés samedi soir, 17 juillet, dans la commune du Châtelard dans le cadre du festival ouvert au public

Festival des 168 heures dans les Bauges

"Quand l'humain est ressourcé, la création est ressourcée"

Les jeunes artistes sont aux anges à l'idée de pratiquer leur art dans ce décor enchanteur. La maison dispose de 28 couchages répartis sur 7 chambres et surtout d'un grand jardin avec une vue imprenable sur le massif des Bauges. "L'air de la montagne est différent de l'air de la ville et moi ça me fait du bien. Cela me ressource beaucoup. Quand l'humain est ressourcé, la création est ressourcée", dit Hélio, monteur. 

Mais il y a peu de temps pour la contemplation. Le compte à rebours des 168 heures pousse les équipes à beaucoup de créativité et... d'adaptation à la météo. En ce mois de juillet pluvieux, il faut souvent ranger les caméras et sortir les parapluies. De l'imprévu qui ajoute du sel à l'aventure. "C'est ça qui est amusant aussi dans le challenge. On fait avec. Tout le monde met la main à la pâte. Des acteurs ont réécrit des bouts de dialogue. On est flexibles", raconte Zoé Labasse, une jeune réalisatrice.

Plus qu'un concours, les organisateurs des "168 Heures" rappellent la finalité de leur démarche. "L’originalité de cette résidence demeure dans sa vocation à faire émerger, dans un temps imparti et au sein d’un lieu commun, un élan de partage et de rencontres artistiques destiné à la création d’une œuvre cinématographique"

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