Cet article date de plus de six ans.

Film francophone d'Angoulême : focus sur Jacques Doillon et l'enfance

Cinéaste majeur en France, Jacques Doillon s’est beaucoup attaché aux femmes et au couple dans sa filmographie, mais aussi à l’enfance. C’est sous cet angle que le Film francophone d'Angoulême lui dédie son "Focus", avec cinq films : "Un sac de billes" (1975) "La Drôlesse" (1979) "Le Petit criminel" (1990) "Ponette" (1996) et "Raja" (2003).
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jacques Doillon sur le tournage de "La vengeance d'une femme" (1974)
 (MOUNE JAMET / Collection ChristopheL)

Monteur de formation auprès de Robbe-Grillet et d'Alain Resnais, Jacques Doillon signe en 1973 un brûlot soixante-huitard avec "L’An 01" d’après la BD de Gébé. Première rencontre avec l’enfance : "Un sac de billes" (1975), d’après le best-seller de Joseph Joffo : succès.

Jacques Doillon enchaîne ensuite sur des projets plus personnels avec ses thèmes de prédilection, le mal d’amour, l’enfance et l’adolescence.

La Drôlesse (Prix du Jeune cinéma à Cannes en 1979) voit une fillette enlevée prendre les rênes face à son kidnappeur.
Le Petit criminel (Prix Louis Delluc en 1990) raconte un enfant délaissé qui, apprenant avoir une sœur, sombre dans la petite délinquance dans une spirale infernale à sa recherche.
Sa Ponette crée la polémique à Venise en 1996 en traitant du deuil de sa mère par une fillette de 4 ans.
Raja est une jeune marocaine orpheline séduite par jeu par un adulte interprété par Pascal Greggoy…
D’autres figures de l’adolescence ponctuent les films de Jacques Doillon ("Le Jeune Werther", "Petits frères"), comme "Le Premier venu" où une jeune fille de 19 ans est au centre d'une quête d’amour et de reconnaissance. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.