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Film francophone d'Angoulême : hommage au réalisateur Jacques Deray

Spécialiste du polar, Jacque Deray a largement participé aux beaux jours du cinéma français des années 70, avec "La Piscine" (1969) ou "Flic Story" (1975) et dans les années 80 avec "Le Marginal" (1983). Le Film francophone d'Angoulême rend hommage au réalisateur en trois films : "Symphonie pour un massacre" (1963), "Borsalino" (1970) et "On ne meurt que deux fois" (1985).
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jacques Deray et Alain Delon (1971) sur le tournage de "Doucement les basses"
 (Adel Productions / Medusa Distri / Collection )

D’abord assistant de Gilles Grangier, de Luis Buñuel et de Jules Dassin, Jaques Deray passe à la réalisation dans un drame avec Jean-Claude Brialy et Alida Valli, "Le Gigolo". Il passe dès son deuxième film, "Rififi à Tokyo", au polar qui sera son image de marque dans une veine entre Henri Verneuil et Jean-Pierre Melleville. Il reviendra au drame dans "La Piscine", un de ses films emblématiques, avec Alain Delon, Romy Schneider et Maurice Ronet.

Associé à Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, il les réunit en 1970 dans "Borsalino" sur le milieu marseillais des années folles. Le succès est tel qu’il reformera le tandem avec moins de brio dans sa suite, "Borsalino & Co" en 1974. Il dirigera sept fois Alain Delon et cinq fois Jean-Paul Belmondo, avec deux films donc où ils se disputent la tête d’affiche, les seuls où ils ont tourné ensemble.
Ce ne sont pas les seules stars que compte Deray à son tableau de chasse. Charles Vanel tient le rôle principal dans ses premiers films ("Symphonie pour un massacre"), il dirige Jean-Louis Trintignant dans "Un homme est mort", Lino Ventura dans "Un papillon sur l’épaule", Michel Serault et Charlotte Rampling dans "On ne meurt que deux fois", et Nicole Calfan ("Borsalino") est une régulière…
Cinéaste phare du cinéma français des années 70, les films de Jacques Deray se revoient avec la nostalgie d’un cinéma disparu et la reconnaissance d’un style qui lui donne valeur d’auteur.

Hommage à Jacques Deray en trois films :

Symphonie pour un massacre (France / Italie), 1963, de Jacques Deray, avec : Michel Auclair, Charles Vanel, José Giovanni, Claude Dauphin, Michèle Mercier, Jean Rochefort 

Borsalino (France /Italie), 1970n de Jacques Deray, avec : Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Michel Bouquet, Françoise Christophe, Julien Guiomar, Daniel Ivernel, Nicole Calfan

On ne meurt que deux fois (France), 1985, de Jacques Deray, avec : Michel Serrault, Charlotte Rampling, Xavier Deluc, Élisabeth Depardieu, Jean-Pierre Darroussin, Jean-Pierre Bacri.

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