"Le garçon et le héron" de Miyazaki conquiert le box-office français avec plus de 700 000 spectateurs pour sa première semaine en salles
Le garçon et le héron, dernier film d'animation du maître japonais Hayao Miyazaki, a pris la tête du box-office français, réunissant plus de 700 000 spectateurs pour sa première semaine en salles, selon les chiffres de CBO Box-Office mercredi.
Il devance la comédie 3 Jours Max de et avec Tarek Boudali, sur un flic héros malgré lui, où Boudali retrouve ses complices du rire Philippe Lacheau et Julien Arruti, qui a séduit 1,4 million de spectateurs au total, dont 539 000 la semaine dernière.
Les vacances ont continué de profiter à La Pat' Patrouille : près de 400 000 spectateurs ont découvert les aventures de Chase, Marcus et Stella la semaine dernière, pour un total de 2,1 millions d'entrées en quatre semaines. Suit l'autre succès d'animation des vacances, Les Trolls 3, avec 1,2 million de fans.
Enfin, le dernier film de Martin Scorsese, Killers of The Flower Moon, fresque qui réunit durant 3h26 Leonardo DiCaprio et Robert De Niro, a attiré plus d'un million de spectateurs en trois semaines.
Conte onirique
Le Garçon et le Héron est le douzième long-métrage d'Hayao Miyazaki, à la fois le plus autobiographique, et une sorte de best of de son œuvre et de ses thèmes de prédilection.
Il raconte l'histoire de Mahito, un jeune garçon de 11 ans qui vit à Tokyo, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et qui doit quitter la capitale pour la campagne japonaise, après la mort accidentelle de sa mère dans un incendie. Son nouveau terrain de jeu : un immense manoir un peu triste, un énorme terrain près d'une rivière, et pas mal de solitude, son père décidant par ailleurs de se remarier, et d'attendre un bébé avec la sœur cadette de sa défunte femme.
Mahito va rencontrer un héron gris qui parle, avec un visage humain ingrat caché dans son bec, et découvrir beaucoup de choses. Le Garçon et le Héron est un chef-d'œuvre, et le plus 'Lewiscarollien' de son auteur.
Comme dans ses précédents animés, Miyazaki y convoque à nouveau l'enfance, le deuil, le merveilleux, l'avenir de la planète, les références historiques, la guerre, créant une sorte de multivers à l'ancienne, et très personnel, souvent flamboyant – avec des animaux aussi splendides que menaçants – parfois complexe, légèrement ironique, et tout le temps magnifique.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.