"Transformers 4 : le commencement" : la saga s'offre une cure de jouvence avec un préquel en film d'animation

Pour son nouvel opus, la franchise a embauché le réalisateur et scénariste Josh Cooley qui avait triomphé chez Pixar avec "Toy Story 4" et "Vice-Versa".
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Josh Cooley à la première du film "Transformers One", à Londres, le 19 septembre 2024. (ANTHONY HARVEY / SHUTTERSTOCK / SIPA)

Pour se renouveler, plus de quinze ans après le premier épisode de la série, la saga Transformers revient avec un préquel [épisode d'une série dont l'action se situe avant celle des épisodes précédents] en film d'animation, Transformers 4 : le commencement, qui sort en France le 23 octobre 2024. Pour le réaliser, l'équipe de production, dont fait partie Steven Spielberg, a fait appel à l'une des pointures des studios d'animation Pixar, auteur notamment de Toy Story 4.

Dans ce nouveau film, déjà sorti aux États-Unis, le réalisateur Josh Cooley revisite les origines d'Optimus Prime et Megatron. Il entend ranimer une franchise inspirée des jouets Hasbro, qui a rapporté, en sept films, plus de 5 milliards de dollars (4,6 milliards d'euros), mais commençait à s'essouffler plus de quinze ans après le premier film signé Michael Bay.

Dix-huit ans chez Pixar

En animation, le film plonge le spectateur au cœur de Cybertron, bien avant que les Autobots et Decepticons ne s'affrontent dans une guerre épique. Ce préquel revient sur la relation complexe entre Optimus Prime, alors appelé Orion Pax, et Megatron, connu sous le nom de D-16. Leur amitié, bâtie sur des idéaux communs, se transforme peu à peu en rivalité, marquant le début d'un conflit.

Après dix-huit années passées chez Pixar et des succès comme Toy Story 4 (2019), film qui obtient l'Oscar du meilleur film d'animation, ou le scénario de Vice-Versa (2015), le réalisateur et scénariste américain avait à cœur de "se dépasser", d'apporter "un vrai mouvement et un vrai caractère à l'écran, comme nous ne l'avions jamais fait auparavant".

D'autres franchises ont misé avec succès sur des versions animées ces dernières années, sur le modèle de Spiderman: New Generation, oscarisé en 2019. Pour Josh Cooley, qui à 45 ans dit connaître les Transformers depuis son enfance, ce film représente plus qu'une simple addition aux épisodes précédents. "Les films de franchise sont souvent perçus comme un manque de créativité, mais je pense qu'il s'agit d'un autre type de créativité", confie-t-il à l'AFP.

"Transformers : le commencement" ne se contente pas de raconter l'histoire d'une guerre, il explore des thèmes universels tels que la trahison, l'honneur et le prix à payer pour ses convictions : "Il s'agit de l'histoire la plus humaine que nous ayons jamais racontée avec les Transformers", explique-t-il.

150 millions de dollars de budget

Avec un budget de 150 millions de dollars (139 millions d'euros), le film, qui mélange drame et comédie, est un blockbuster d'action visuellement impressionnant. Les voix françaises sont confiées aux très populaires Philippe Lacheau et Audrey Fleurot, respectivement Orion Pax et Elita-1.

En version originale, cette dernière est incarnée par la voix de Scarlett Johansson, figure féminine forte, un choix délibéré de Cooley pour rééquilibrer la représentation dans un univers historiquement masculin.

"Il y avait très peu de personnages féminins dans Transformers à ses débuts. J'étais très heureux d'intégrer Elita parmi les personnages principaux, j'ai voulu pousser plus loin cette diversité en faisant en sorte que la moitié de la population soit féminine", souligne le réalisateur. "Je voulais que l'on ait l'impression d'une population riche et complète, comme notre monde", complète-t-il.

Photo extraite du film "Transformers : le commencement" (2024). (PARAMOUNT)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.