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Franck Dubosc s'excuse après avoir parlé d'un "retard culturel" du Maroc

L'humoriste avait déploré, dans "TéléStar", le mauvais accueil du public marocain pendant la présentation de "Camping 3" et l'interdiction du film aux moins de 16 ans.

Article rédigé par Camille Adaoust
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franck Dubosc lors d'une avant-première de son film, "Camping 3", à Nice (Alpes-Maritimes), le 10 juin 2016. (MAXPPP)

Au Maroc, "on se rend compte que, culturellement, il y a dix siècles de retard". Cette phrase de Franck Dubosc a fait polémique. Alors qu'il présentait Camping 3 lors du festival Marrakech du rire, l'humoriste a déploré la mauvaise réception de son film par le public. Il a raconté, dans un entretien à TéléStar (édition abonnés) mis en ligne le 6 juin, que des personnes avaient été choquées par certaines scènes. "Les femmes voilées et les enfants sortaient de la salle. Oui, il y a une séquence de nudistes sur la plage de volley-ball. Il y a encore beaucoup de travail à faire", a-t-il décrit. 

L'acteur, qui joue Patrick Chirac dans les trois Camping, a également regretté que son film soit interdit aux moins de 16 ans. "On n'y avait pas pensé. Vous vous rendez compte, Camping 3 interdit aux moins de 16 ans au Maroc. C'est ça qui est intéressant à traiter. Ce qui fait que d’autres producteurs ou distributeurs de films, bons ou mauvais, auront du mal à les amener là parce qu’ils vont se dire qu’il faut couper toutes les scènes", a-t-il déclaré, avant de défendre le film : "Il y a des bisous, on est en maillot de bain. Mais c'est gentil."

Ce jugement n'a pas plu aux internautes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages ont été publiés pour dénoncer les propos de Franck Dubosc.  

Le comédien a donc choisi de s'excuser. Il a diffusé, jeudi 16 juin sur Twitter, un message à l'attention du public marocain. "Je tiens à m'excuser de mes propos malheureux et déplacés sur le 'retard culturel' de votre pays", écrit-il. Il avoue avoir été "blessé" et "déçu" de l'accueil de son film au Maroc. 

"Nous sommes différents, c'est tout", maintient tout de même Franck Dubosc, avant d'ajouter : "Là où mes enfants rient, les vôtres doivent fermer les yeux." Il conclut : "Je vous aime et continuerai à dire à mes petits que nous sommes tous pareils sur cette Terre, en espérant qu'un jour j'aie raison."

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